29 juin 2023
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Kostas Tsiambaos, « La maison Spiteris : un « malentendu » de soixante ans », École française d’Athènes, ID : 10670/1.jb2pyy
En 1945, Aristomenis Provelenghios quitte Athènes pour Paris sur le Mataroa. Dix ans plus tard environ, après avoir travaillé dans l’atelier de Le Corbusier, il décide de regagner la capitale grecque. La résidence-atelier Spiteris à l’angle des rues Kykladon et Kefallinias à Kypseli, conçue par Provelenghios en 1955, est considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture grecque moderne d’après-guerre. On y trouve bon nombre des éléments de conception architecturale appris aux côtés de Le Corbusier. Mais si pour ce dernier l’architecture doit remplacer la révolution, pour Provelenghios l’architecture doit préparer la révolution. Architecture ou révolution ? Provelenghios demanderait : « pourquoi pas les deux ? » Même s’il s’agit d’un « malentendu », il pourrait nous intéresser.