Genetic diversity of Talpa europaea and Nova hantavirus (NVAV) in France

Fiche du document

Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Sujets proches En

Hantavirus

Citer ce document

Jean-Pierre Hugot et al., « Genetic diversity of Talpa europaea and Nova hantavirus (NVAV) in France », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/54201


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Genetic diversity of talpa europaea and nova hantavirus (NVAV) in France Nova hantavirus (NVAV) was first identified in a captured European mole (Talpa europaea) in Hungary. Analysis of lung tissues from 94 moles captured in France revealed NVAV in 50% of the animals. Based on the genetic diversity of the cytochrome b mtDNA, moles collected in Poitiers and Bordeaux were more closely related to the Iberian mole (T. occidentalis), a species previously assumed to be restricted to the Iberian Peninsula. Several hypotheses are discussed to explain these observations : 1) the presence of hitherto unnoticed T. occidentalis in southwestern France ; 2) the existence of an ancient mitochondrial introgression phenomenon between the two Talpa species, producing a particular phenotype in some hybrids ; 3) the existence of a hybrid zone between the two species ; and 4) the existence of a new Talpa species. NVAV was not detected in the southwestern moles, which raises the question of the possible presence of a particular Hantavirus species in this population and/ or in the Iberian moles.

L’Hantavirus Nova (NVAV) a été identifié chez un spécimen de Talpa europaea capturé en Hongrie. L’analyse de 94 spécimens de taupes capturés en France a révélé la présence de NVAV chez 50% des individus. Une étude populationnelle des taupes montre que les individus collectés entre Poitiers et Bordeaux sont génétiquement proches de l’espèce voisine T. occidentalis, jusqu’ici supposée être strictement endémique dans la péninsule ibérique. Plusieurs hypothèses permettant d’expliquer ces observations sont discutées : 1) la présence jusqu’ici ignorée de T. occidentalis dans le sud-ouest de la France ; 2) l’existence d’un ancien phénomène d’introgression mitochondriale entre les deux espèces, ; 3) la présence d’une zone d’hybridation entre les deux espèces, produisant un phénotype particulier chez certains hybrides ; 4) l’existence d’une espèce nouvelle. NVAV n’ayant été détecté chez aucun des spécimens du Sud-Ouest, la question de l’existence d’un Hantavirus particulier dans cette population et chez la taupe ibérique est posée.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en