Femmes : théâtre du diable et du bon Dieu

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2009

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Topique

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Georges Zimra, « Femmes : théâtre du diable et du bon Dieu », Topique, ID : 10670/1.jcdmuv


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L’amour courtois a chanté la Dame au Moyen Age comme la figure de l’absence qui est la figure du désir. Les mystiques chrétiennes empruntèrent au poème courtois en faisant de l’amour divin l’amour de l’innommé de l’incréé, et de Dieu, l’effacement continu du langage la limite infinie. Les possédées à l’inverse réduisaient l’innommé au nommé, l’inconnu au connu en faisant de leurs corps l’espace inédit du mystère, l’énigme du mal, le théâtre du diable et du bon Dieu, l’enjeu tout à la fois théologique et politique, un gouvernement des corps et des âmes.

Women as a Stage for Both the Devil and God Courtly love lauded the Lady in the Middle Ages as a figure symbolising absence, and thus desire. Christian mystics took inspiration in courtly poetry and made divine love a love of the unnamed and uncreated, with God as the infinite limit of the unending effacement of language. Those possessed by the Devil however did quite the contrary and reduced the unnamed to the named, the unknown to the known by using their bodies as a unique expression of mystery, the enigma of evil, staging the presence of the Devil and God in a sparring match at once both theological and political in tenor, governing both body and soul.

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