Sécurité et re-territorialisation de l'identité transfrontalière : le cas de la communauté frontalière de Stanstead au Québec

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2019

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Pierre-Alexandre Beylier, « Sécurité et re-territorialisation de l'identité transfrontalière : le cas de la communauté frontalière de Stanstead au Québec », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.jdj4hw


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Résumé Fr

Au-delà de leur rôle politique de démarcation entre deux pays, les frontières nationales véhiculent également une dimension humaine. Parce qu'elles marquent souvent la limite entre deux systèmes linguistiques, deux sociétés, deux cultures, elles délimitent aussi des peuples et constituent ainsi « l'enveloppe de la nation 1 », selon le modèle de l'état-nation westphalien. Elles jouent plus largement un rôle de « marqueur d'identité 2 », voire même de « révélateurs d'identité 3 ». Mais c'est sans compter sur le caractère éminemment ambivalent des frontières qui fonctionnent selon une dialectique ouverture/fermeture ou « coupure/suture » pour reprendre l'expression consacrée 4. En d'autre termes, elles fonctionnent à la fois comme une limite mais aussi comme un lien. Par conséquent, lorsque l'on fait jouer les échelles, ce qui peut être vrai à grande échelle-à l'échelle du pays-peut l'être beaucoup moins à petite échelle-à l'échelle de la région, voire de la ville. Les zones frontalières peuvent en effet devenir des zones liminaires plus floues, où des liens et des mélanges se créent et à travers lesquelles peuvent donc émerger des zones avec une identité forte qui transcende la frontière. Il s'agit ici de réfléchir au concept d'identité territoriale, définie par Yves Guermond comme un « lien affectif, [un] sentiment d'attachement à un espace limité 5 », un « lien social 6 » dont elle est l'expression à l'échelle locale.

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