Aristote, l’agir moral et le management : L’apport de Marcel De Corte aux sciences de gestion

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2017

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Adrien Peneranda, « Aristote, l’agir moral et le management : L’apport de Marcel De Corte aux sciences de gestion », La Revue des Sciences de Gestion, ID : 10670/1.jdu97k


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Cette contribution à la philosophie des sciences de gestion mobilise la pensée aristotélicienne sur la politique, la Cité et le bien commun pour éclairer la réalité du management dans les organisations modernes. L’article revisite les écrits d’Aristote en suivant l’analyse proposée par le philosophe belge Marcel De Corte, l’un des maîtres de l’école helléniste de Liège au XXe siècle. Plus précisément, c’est le rapport entre la technique managériale et la politique qui sera approfondi pour mettre en lumière le projet fondateur de la cybernétique de parvenir à constituer une nouvelle science du gouvernement. Ce projet prend racine dans un monde d’organisations dominé par l’impératif technique. Ainsi ce n’est pas tant l’action qui constitue l’objet du management mais bien la conception et le contrôle de systèmes artificiels, véritable ingénierie qui relève du faire et non de l’agir.

Aristotle, moral behavior and management This contribution to the philosophy of organisation sciences explores the aristotelician thought about politics, City and common good to offer a new seeing on the reality of management in contemporary organisations. The article follows the Aristotle’s studies of the Belgian philosopher Marcel De Corte, one of the masters of the Liège Hellenist School in the 20th century. Moreover, it’s the relation between management technics and politics which will be deepened to highlight the founding project of cybernetics to come to constitute a new science of government. This project is made possible by a world of organizations ruled by a technicist view. Thus it is not action which constitute the object of management but rather the conception and control of artificial systems, a true engineering which is a matter of doing and not of acting.

Esta contribución a la filosofía de las ciencias de gestión moviliza el pensamiento aristotélico sobre la política y la Ciudad y el bien común para aclarar la realidad de la gestión de empresas en las organizaciones modernas. El artículo vuelve a visitar los escritos de Aristóteles siguiendo el análisis propuesto por el filósofo belga Marcel De Corte, uno de los maestros de la escuela helenista de Liège en el siglo XX. Más precisamente, es el vínculo entre la técnica de gestión de empresas y la política que será profundizado para sacar a la luz el proyecto fundador de la cibernética de llegar a constituir una nueva ciencia del gobierno. Este proyecto echa raíces en un mundo de organizaciones dominado por el imperativo técnico. Así no es tanto la acción que constituye el objeto de la gestión de empresas sino más bien la concepción y el control de sistemas artificiales, verdadera ingeniería que le compete al hacer y no al actuar.

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