La technologie habitée : La forme de vie globale des marchés financiers

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2003

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Karin Knorr Cetina et al., « La technologie habitée : La forme de vie globale des marchés financiers », Réseaux, ID : 10670/1.je5j85


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Le présent article s’intéresse au marché des changes en tant que forme de vie globale qui habite la technologie. Elle est distribuée sur les trois principaux fuseaux horaires et est néanmoins centrée en et sur elle-même : sur la forme de vie constituée par les marchés respectifs et ceux qui y participent. Les auteurs soutiennent que la distribution et le centrage ne sont pas contradictoires dans la forme de vie de ces marchés ; que les notions d’interactions et de réseaux englobant tous les domaines sociaux ne rendent pas compte de la réalisation effective des réseaux. En tant que sphères postréseau centrées, ces formes de vie rentrent en contradiction avec l’idée d’unités distanciées ou de nœuds connectés uniquement par des liaisons commerciales ou des relations sociales. L’article suggère également que la notion de technologie en tant qu’objet ou infrastructure externe transportant les flux d’informations masque le rôle constitutif d’un composant particulier de cette technologie (l’écran) ainsi que le travail apprésentationnel des traders et l’économie de fourniture d’informations qui créent ce monde.

INHABITING TECHNOLOGY The global lifeform of financial markets This paper focuses on institutional currency transactions as a global lifeform that inhabits technology during waking hours, is distributed across the three major time zones, and is nonetheless centred in and on itself – the lifeform constituted by the respective markets and participants in them. The authors argue that distribution and centring are not at odds with each other in the lifeform of these markets; that notions of interactions and networks embracing all social domains give short shrift to the actual realization of the networks – as centred post-network spheres at odds with the idea of distantiated units or nodes connected only by business linkages and social relationships. The paper also submits that the notion of technology as an external artefact or infrastructure carrying information flows distracts from the world-constitutive role of a particular component of this technology, the screen, and appresentational work of traders and a secondary information supply economy that create this world.

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