Impact of EU biofuel policies on the French arable sector: A micro-level analysis using global market and farm-based supply models

Résumé En Fr

This paper aims to ex-ante assess the micro-economic impacts of current EU biofuel policies on the French arable sector using an agricultural supply model (ASMMA) coupled with a computable general equilibrium model (MIRAGE-BioF). The application of this modelling framework confirms that biofuel policies would significantly affect the EU agricultural market, with price increase by 2020 as high as + 40% in the case of rapeseed compared with a status quo at 2008 level. This would strongly impact land use and production of firstgeneration feedstock crops in France (rapeseed, cereals and sugar beets). The highest percentage increase would be in land dedicated to rapeseed (+ 50%), likely to occur in regions with a low initial rapeseed land share. This increase would boost farm income of most arable farms (+ 10% on average) ; however, the environment would face increase pressure from agricultural production with more use of pesticide (+ 5%) and increase in N2O emissions (+ 2.5%).

Impacts de la politique de biocarburants de l’UE sur le secteur des cultures arables en France : analyse microéconomique combinant modèle d’offre agricole et modèle du commerce mondial Ce papier vise à évaluer les impacts micro-économiques des politiques de biocarburants de l’UE sur le secteur des cultures arables en France en utilisant un modèle d’offre agricole (ASMMA) combiné à un modèle d’équilibre général calculable (MIRAGE-BioF). L’application de ce cadre de modélisation confirme l’influence significative des politiques de biocarburants sur le marché agricole de l’UE, avec une augmentation du prix des matières premières pouvant atteindre + 40% dans le cas du colza. Les répercussions sur l’utilisation des terres et la production des cultures énergétiques en France seraient conséquentes (colza, céréales et betteraves à sucre). La plus forte augmentation concernerait les superficies de colza (+ 50%), principalement dans les régions où cette culture s’est jusqu’ici moins développée. Les revenus de la plupart des exploitations de grandes cultures seraient positivement affectés (+ 10% en moyenne), mais s’accompagneraient d’une pression accrue sur l’environnement par l’usage des pesticides (+ 5%) et des émissions de N2O (+ 2,5%).