L'assassinat de l’abbé de Broglie (1895)

Fiche du document

Date

1895

Type de document
Langue
Identifiant


Sujets proches Fr

Lutèce

Citer ce document

Le Petit Journal. Supplément illustré, « L'assassinat de l’abbé de Broglie (1895) », Criminocorpus : sources pour l'histoire de la justice, des crimes et des peines, ID : 10670/1.jgxpm6


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

En mai 1895, Maxence Amelot, une femme ayant exercé le métier de modiste, invite l’abbé Paul de Broglie qui jadis avait été son « directeur spirituel » à venir à son domicile situé au numéro 5 de la rue Notre-Dame-des-Champs dans le sixième arrondissement de Paris en vue de lui faire des confessions. Quelques secondes après être arrivé dans son appartement, Amelot sort de sa poche un petit revolver bull-dog, tire cinq coups de feu et assassine l’abbé. Amelot semble avoir été victime d’un délire de persécution et reproche au clergé d’être responsable des mauvaises rumeurs qui courent sur son compte dans le monde religieux. N’ayant pas accepté que l’abbé de Broglie refuse de lui délivrer un certificat d’honorabilité attestant qu’elle est une honnête femme, Amelot décide de le tuer. En juin 1895, les trois médecins légistes appelés à procéder à l’examen mental d’Amelot concluront à l’irresponsabilité de la meurtrière et elle sera conduite à l’hôpital Saint-Anne. Douze ans plus tard, Amelot sera remise en liberté à l’âge de soixante ans et s’établira à Beauvais.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en