La francophonie chez l’élite chrétienne d’Iskenderun (Turquie) au tournant du XXe siècle : processus d’appropriation et enjeux

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2007

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Hélène Bayard-Çan et al., « La francophonie chez l’élite chrétienne d’Iskenderun (Turquie) au tournant du XXe siècle : processus d’appropriation et enjeux », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.jhiumy


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Résumé En Fr

In the Turkish city of Iskenderun, which was under French mandate between 1920 and 1930, fifteen Christian families inhabit. Within this community, French became their mother tongue and language of communication starting from the 19th century. The oral history of these families permits apprehending the process of appropriation and the stakes of this francophony. In parallel with the learning of the language, it is a whole side of the French culture which is integrated, in particular by the frequentation of prestigious French denominational schools of Syria and of Lebanon. The francophony is thus an identity mark which can also be observed in the frequent use of French first names. French thus seems to be a distinctive sign of a religious identity and of belonging of a certain elite.

Sous mandat français entre 1920 et 1939, la ville turque d’Iskenderun comprend une quinzaine de familles chrétiennes pour qui le français est devenu à partir du XIXe siècle la langue maternelle et la langue de communication au sein de cette communauté francophone. L’histoire orale de ces familles permet d’appréhender le processus d’appropriation et les enjeux de cette francophonie. Parallèlement à l’apprentissage de la langue, c’est tout un pan de la culture française qui est intégré, notamment par la fréquentation de prestigieuses écoles confessionnelles françaises de Syrie et du Liban. La francophonie est ainsi une marque identitaire qui se retrouve en outre dans l’utilisation fréquente de prénoms français. Le français apparaît ainsi comme signe distinctif d’une identité religieuse et de l’appartenance à une élite.

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