La bastide Pons-de-Prinhac: Un lotissement périurbain de Toulouse au XIVe siècle

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Jérôme Briand et al., « La bastide Pons-de-Prinhac: Un lotissement périurbain de Toulouse au XIVe siècle », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.jip1kz


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This book presents the first archaeological evidence, in the 14th century, of the foundation of a bastide, a residential area outside the walls, on the outskirts of a major urban centre, on the initiative of landowners in order to attract an outside population. This fact was known only from archival documents. The archaeological study has revealed the concrete architectural and urban planning aspects of this complex, which stretched out near the Porte Montgaillard, beneath what is now the Toulouse Museum. The study of historical sources has clarified the political and social context. The archaeological study helped to clarify the town-planning, the dimensions of the allotted plots and the road network built to serve this new district. In addition, it was one of the first cases of observation of a type of medieval architecture that is still rarely seen, based on the use of raw earth. The new houses are characterised by wattle-and-daub elevations resting on compacted earth bases. Destroyed by a violent fire, probably as a result of a warlike episode, this district was abandoned, transformed into gardens and then only slightly affected in depth by later construction. These conditions led to the discovery of a wealth of pottery and metal objects left on site. This impressive corpus, which is both abundant and highly varied, provides a solid basis for drawing up a social portrait of the inhabitants of this area.

Cet ouvrage présente la première mise en évidence archéologique, pour le XIVe siècle, de la fondation à l’initiative de propriétaires fonciers d’une bastide, un quartier d’habitation hors les murs aux abords d’un grand centre urbain pour attirer une population extérieure. Ce fait n’était connu que par des documents d’archives. L’étude archéologique révèle les aspects concrets en matière d’architecture et d’urbanisme de cet ensemble qui s’étendait près de la porte Montgaillard, sous l’actuel muséum de Toulouse. L’étude des sources historiques a précisé le contexte politique et social. L’étude archéologique a d’abord permis de préciser le plan d’urbanisme, les dimensions des parcelles alloties et le réseau de voirie construit pour desservir ce nouveau quartier. En outre, elle a été un des premiers cas d’observation d’un type d’architecture médiévale encore rarement observée, basée sur l’utilisation de la terre crue. Les maisons neuves se caractérisent en effet par des élévations de torchis sur clayonnage reposant sur des bases en terre compactée. Détruit par un violent incendie, probablement dû à un épisode belliqueux, ce quartier fut abandonné, transformé en jardins et a été ensuite peu impacté en profondeur par les constructions postérieures. Ces conditions ont permis la découverte d’un important mobilier céramique et métallique laissé sur place. Cet impressionnant corpus, abondant et très varié, constitue une base solide pour dresser un portrait social des habitants de ce quartier et de leurs activités domestiques.

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