Theoi Pisidikoi et Thea Pisidikè : culte, territoire et identité

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2021

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Guy Labarre, « Theoi Pisidikoi et Thea Pisidikè : culte, territoire et identité », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, ID : 10670/1.jipfn0


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Résumé En Fr

In the current state of knowledge, fifteen inscriptions on funerary stones mention Pisidic Gods threatening angrily those who would attack the sepulchral monument. Kibyra coins also reveal a Pisidic Goddess. After gathering the testimonies and presenting the various hypotheses concerning the identity of these deities, the study of the places of discovery shows that they are all concentrated in the plain of Acıpayam, east of Boz Dağ, and mainly in Kibyra, a neighboring city. A paradox is to be noted : why this local concentration of testimonies, while the names of divinities evoke a significant ethnic of a regional identity ? Is it a cult once prevalent in Pisidia, some residual elements of which would have been fortuitously preserved ? The article shows that it is not an inheritance. The question of links that this cult could have maintained with the Pisidians and the territory on which they were, Pisidia, is raised. In fact, these testimonies are the result of an identity creation of Hellenistic and Roman times in a zone of borders in contact with the Caria.

Dans l’état actuel des connaissances, quinze inscriptions sur des pierres funéraires mentionnent des Dieux Pisidiques qui menacent de leur colère ceux qui s’en prendraient au monument sépulcral. Des monnaies de Kibyra font également connaître une Déesse Pisidique. Après avoir rassemblé les témoignages et présenté les différentes hypothèses concernant l’identité de ces divinités, l’étude des lieux de découverte montre qu’ils se concentrent tous dans la plaine d’Acıpayam, à l’est du Boz Dağ, et principalement à Kibyra, cité voisine. Un paradoxe est relevé : pourquoi cette concentration locale des témoignages, alors que les noms des divinités évoquent un ethnique significatif d’une identité régionale ? S’agit-il d’un culte autrefois répandu en Pisidie, dont quelques éléments résiduels seraient fortuitement conservés ? L’article démontre qu’il ne s’agit pas d’un héritage et interroge les liens que ce culte aurait pu entretenir avec le peuplement pisidien et le territoire sur lequel il se trouvait, la Pisidie. En fait, ces témoignages sont le fruit d’une création identitaire d’époque hellénistique et romaine dans une zone de confins au contact avec la Carie.

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