Temps de travail et fêtes religieuses au XVIIIe siècle

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La suppression d’un grand nombre de jours de fêtes religieuses entre le milieu du xviie siècle et la fin du xviiie siècle a permis une forte augmentation du temps de travail. Cet article s’efforce d’en comprendre les raisons. Est-ce la conséquence du désir des populations de travailler plus pour consommer plus, comme le soutiennent les historiens de la consumer revolution ? Est-ce une évolution du calendrier encouragée et conduite par les élites éclairées acquises à l’utilitarisme de l’économie politique ? Ou doit-on au contraire y voir d’abord un phénomène de nature religieuse, voulu et organisé par l’Église et la papauté ?

An impressive number of holydays was suppressed from mid-seventeenth through the end of Eighteenth-Century. An important consequence was the strong worktime increase. The aim of this article is to understand why. Was it a consequence of a popular growing desire for working more in order to consume more? Was this evolution of the religious calendar promoted by the enlightened elite inspired by the new utilitarian political economy? Or, on the contrary, could we interpret this impressive movement towards less holydays as a European religious phenomenon, led and directed by the church and the papacy?

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