Au début des années 1980, des centaines de personnes en Europe occidentale ont eu recours à un moyen inhabituel pour protester contre leurs conditions de logement et la politique du logement : ils ont rénové de leurs propres mains des maisons vides qu’ils avaient occupées auparavant. L’étude de cas de Berlin-Ouest montre ces « squatteurs d’immeubles » comme des « bricoleurs en guise de protestation ». La pratique artisanale dans la lutte pour les maisons des années 1980 a attiré l’attention du public sur les dysfonctionnements et a démontré en même temps des solutions. La politique, le public et les spécialistes ont été contraints de se pencher sur l’entraide en tant que solution aux problèmes d’urbanisme.
In the early 1980s, hundreds of people in West European cities resorted to a rather unusual form of protest. Dissatisfied with the local housing situation and policies, they occupied empty apartment buildings and started renovating them themselves. The example of West Berlin depicts DIY home improvement tasks in occupied buildings as a form of protest which drew attention to serious political and social shortcomings and, at the same time, offered a solution. Politicians, the public, and experts alike were forced to discuss and integrate the idea of self-help as a possible means of urban planning strategies.
Zu Beginn der 1980er-Jahre griffen Hunderte von Menschen in Westeuropa zu einem ungewöhnlichen Mittel, um gegen ihre Wohnsituation und die Wohnungspolitik zu protestieren: Sie renovierten eigenhändig leerstehende Häuser, die sie vorher besetzt hatten. Das Fallbeispiel West-Berlin zeigt diese „Instandbesetzer“ als „Heimwerker aus Protest“. Der handwerklichen Praxis im Häuserkampf der 1980er-Jahre machte öffentlichkeitswirksam auf Missstände aufmerksam und demonstrierte zugleich Lösungswege. Politik, Öffentlichkeit und Fachleute waren gezwungen, sich mit Selbsthilfe als Lösungsansatz für städtebauliche Probleme auseinanderzusetzen.