« Brest Elevated in Words. The Poetics of an Urban Plan in the Age of Enlightenment »

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2024

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Yvon Plouzennec, « « Brest Elevated in Words. The Poetics of an Urban Plan in the Age of Enlightenment » », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.jmr7zu


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Résumé De Fr

Ende 1786 kam es zwischen dem Pariser Architekten Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault (1739–1806) und der Stadtver- waltung von Brest zu einem verbalen Schlagabtausch über ein städtisches Verschönerungsprojekt. Da man sich nicht einig war, wo ein Denkmal für Ludwig XVI. am besten platziert werden sollte, wurden mehrere Memoranden verfasst, um die Über- legenheit der Ansichten beider Seiten zu beweisen. Wie andere Architekten seiner Zeit nutzte Jallier de Savault die Kunst der Rede mit großer Leichtigkeit und organisierte seinen Vortrag methodisch, wobei er zwischen Legitimation, Argumenten und Emotionen wechselte. Die beiden Druckschriften, die er im Dezember 1786 und Januar 1787 zur Verteidigung seines Projekts verfasste, zeigen eine reiche Palette an rhetorischen Effekten, von denen einige subtile poetische Anklänge aufweisen. Trotz des Scheiterns seines Projekts, das auf dem Altar der politischen Versöhnung geopfert wurde, gelang es dem Künstler während dieser Kontroverse, die Stadt am Ponant durch die Kraft seiner Feder zu sublimieren.

À la fin de l’année 1786, une joute verbale au sujet d’un projet d’embellissement urbain s’engage entre l’architecte parisien Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault (1739–1806) et les autorités municipales de la ville de Brest. Issue d’un désaccord quant à l’emplacement le plus propre à recevoir un monument sculpté dédié à Louis XVI, cette controverse donne lieu à la rédaction de plusieurs mémoires visant à prouver la supériorité des vues de chacune des parties. À l’instar d’autres architectes de son temps, Jallier de Savault use de l’art oratoire avec une grande aisance et organise son discours de manière méthodique, alternant légitima- tion, argumentation et émotion. Les deux imprimés qu’il rédige pour défendre son projet en décembre 1786 et janvier 1787 font apparaître un riche panel d’effets rhétoriques dont certains sont empreints de subtiles accents poétiques. Malgré l’échec de son dessein, sacrifié sur l’autel de la conciliation politique, l’artiste parvient ainsi, le temps de cette controverse, à sublimer la cité du Ponant par la force de sa plume.

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