Nation and civil discord in England at the end of the Middle Ages Nation et discorde civile en Angleterre à la fin du Moyen Âge En Fr

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2021

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Aude Mairey, « Nation et discorde civile en Angleterre à la fin du Moyen Âge », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.jqbnkd


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Résumé En Fr

The reflection that I propose to undertake in these pages is part of my ongoing research into political languages in the late Middle Ages, which is as much a matter of personal analysis as an attempt to synthesise the very dense English-language historiography on these issues. The latter is fraught with controversy over the very concept of 'nation', particularly around the question of language as a marker of nationhood in a society that is increasingly recognised as intrinsically multilingual, or around the vision of the 'other', whether expressed through stereotypes or 'ethnic' conceptions. Here I will be looking at the interplay between nation, identity and kingdom in relation to England's internal divisions. This involves - at least in part - the gradual construction of a specific identity, not only by defining itself in relation to the stereotypes of the enemy but also, in a kind of rebound, by transferring a certain number of these attributes to the 'enemy within' who, in internal crises, damaged the integrity of the English people.

La réflexion que je me propose de mener dans ces pages s’inscrit dans une de mes recherches en cours sur les langages politiques à la fin du Moyen Âge, qui relève tout autant d’analyses personnelles que d’un essai de synthèse d’une historiographie anglophone très dense sur ces questions. Cette dernière est parcourue par de nombreuses controverses portant sur la conception même de la « nation », notamment autour de la question de la langue comme marqueur de la nation dans une société de plus en plus reconnue comme intrinsèquement multilingue ou encore autour de la vision de l’autre, qu’elle s’exprime par des stéréotypes ou des conceptions « ethniques ». Je m’intéresserai ici aux interactions entre nation, identité et royaume en lien avec les divisions internes de l’Angleterre. Cela passe – en partie au moins – par la construction progressive d’une identité spécifique, non seulement en se définissant en creux par rapport à des stéréotypes de l’ennemi mais aussi, en une sorte de rebond, par le transfert d’un certain nombre de ces attributs à « l’ennemi intérieur » qui, dans les crises internes, nuit à l’intégrité du peuple anglais.

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