2014
Cairn
Anne-Laure Moscone et al., « L'anorexie et l'activité physique, une relation ambiguë », Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, ID : 10670/1.jqqrtv
Bien qu’il soit communément admis que l’activité physique régulière contribue au bien-être physique et mental de l’individu, pratiquée en excès, elle peut favoriser la mise en place de conduites à risque. En effet, une pratique excessive associée à une restriction alimentaire peut engendrer, dans les cas les plus graves, une anorexie mentale. Le domaine sportif est également concerné par une forme subclinique d’anorexie appelée l’anorexie athlétique, où la minceur est fortement reliée à la performance et à l’apparence. Néanmoins, des observations de terrain ont montré que l’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée de façon adaptée, peut contribuer positivement au traitement thérapeutique de l’anorexie mentale. La place de la pratique physique dans les troubles du comportement alimentaire sera ainsi questionnée dans cette revue de littérature.