Le mythe occidental de la sexualité polynésienne : Margaret Mead, Derek Freeman et Samoa, 1928-1999

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2001

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Serge Tcherkezoff, « Le mythe occidental de la sexualité polynésienne : Margaret Mead, Derek Freeman et Samoa, 1928-1999 », Ethnologies, ID : 10670/1.jrxhh7


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Cet ouvrage analyse le fameux débat Mead - Freeman qui a agité le monde anglophone. Pour l’australien Derek Freeman, ancien anthropologue social ayant enquêté à Samoa puis devenu féru d’éthologie (spécialiste du monde animal) l’erreur de Margaret Mead serait d’avoir cru à l’existence de valeurs culturelles alors que la sexualité ne relève que de la nature. Au contraire, on verra ici avec le cas samoan qu’il y a bien une détermination culturelle de la sexualité: l’obsession du tout biologique a conduit à négliger le rôle du mythe occidental. Selon Freeman les seuls faits discutables sont ceux que l’expérience peut soumettre aux épreuves de vérité, l’auteur montre au contraire la validité d’une certaine démarche interprétative en ethnologie. D’autre part Freeman soutenait que M. Mead aurait été tropée par les jeunes femmes samoanes qui auraient inventé des récits de liberté sexuelle pré-maritale. En réalité les notes de Mead montrent qu’elle fut surtout influencée par le discours des hommes samoans. Ce discours souligne la valeur de quête sexuelle chez les jeunes hommes, ce qui n’a rien à voir avec une «liberté sexuelle» des deux sexes, mais Mead n’avait pas fait la différence. Il manquait en réalité à tout ce débat une analyse contrastée des représentations samoanes masculines et féminines de la sexualité.

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