Polémiques et aspects pratiques du rapatriement des objets culturels du Nigéria

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2022

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Musa O. Hambolu et al., « Polémiques et aspects pratiques du rapatriement des objets culturels du Nigéria », Allemagne d'aujourd'hui, ID : 10670/1.js27r5


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Les artefacts culturels du Nigéria provenant de différents groupes culturels, royaumes et empires ont été expropriés et exportés vers l’Europe et au-delà, au cours des périodes précoloniale, coloniale et postcoloniale. Trois pays détiennent la majeure partie des artefacts culturels du Nigéria, à savoir le Royaume-Uni (Bénin, Ife et autres), la France (sculptures Nok et de la vallée de la Bénoué) et l’Allemagne (Bénin, Ife et autres). Récemment, le rapatriement des artefacts culturels a été au centre des discours culturels dans le monde entier. Au Nigéria, cette question est devenue plus urgente à la suite de l’évolution de la situation des bronzes du Bénin et d’un nouveau dynamisme venant des responsables du secteur culturel du gouvernement fédéral. Les réponses à la demande de rapatriement ont été inégales selon les pays détenteurs. Alors que certains objets commencent à revenir au Nigéria, il est devenu urgent de renforcer les mesures de protection, d’aboutir à un plan d’action sur les expositions qui serait bénéfique pour tous. Il faut répondre de manière transparente à la question de savoir comment le Nigéria bénéficiera de la solution de compromis qu’est le « rapatriement de la propriété ». Nous soutenons et insistons ici sur le fait que la polémique sur le rapatriement devrait se terminer par un consensus sur le mode de ce que l’on appelle la « nouvelle éthique relationnelle » et que les aspects pratiques devraient évoluer et être résolus, sur une période de temps PAS trop longue.

Nigeria’s cultural artefacts from different culture groups, kingdoms and empires were expropriated to Europe and beyond during pre-colonial, colonial and post-colonial periods. Three countries hold the bulk of Nigeria’s cultural artefacts, namely, United Kingdom, (Benin, Ife and others) France (Nok and Benue Valley sculptures) and Germany (Benin, Ife and others). Recently, repatriation of cultural artefacts has come to the front burners of cultural discourses all over the world. Meanwhile in Nigeria, it gathered more urgency as follow up to developments around Benin Bronzes and a new dynamism from the leadership of the culture sector of the Federal Government. Responses to the demand for repatriation have been uneven among the retaining countries. As some artefacts are beginning to return to Nigeria, it has become urgent to reinforce safeguarding measures, come to a conclusion on an action plan on exhibitions that would be beneficial to all. How Nigeria would benefit from the half-house solution of “repatriation of ownership” needs to be worked out transparently. It is argued and urged here, that the polemics of repatriation should end in consensus in the mode of what has been called ‘new relational ethics’ and the practicalities should evolve and concluded NOT over a too long period of time.

Nigerias kulturelle Artefakte aus verschiedenen kulturellen Gruppen, Königreichen und Imperien wurden in der vorkolonialen, kolonialen und postkolonialen Zeit enteignet und nach Europa und darüber hinaus exportiert. Drei Länder besitzen den Großteil der kulturellen Artefakte Nigerias: Großbritannien (Benin, Ife und andere), Frankreich (Skulpturen aus Nok und dem Benue-Tal) und Deutschland (Benin, Ife und andere). In jüngster Zeit stand die Rückführung von kulturellen Artefakten weltweit im Mittelpunkt des kulturellen Diskurses. In Nigeria wurde dieses Thema aufgrund der Entwicklungen im Fall der Bronzen aus Benin und einer neuen Dynamik, die von den Verantwortlichen des Kultursektors der Bundesregierung ausging, dringlicher. Die Reaktionen auf die Forderung nach Rückführung waren in den einzelnen Besitzerländern uneinheitlich. Während einige Objekte beginnen, nach Nigeria zurückzukehren, ist es dringend erforderlich, die Schutzmaßnahmen zu verstärken und zu einem Aktionsplan für Ausstellungen zu gelangen, der für alle Beteiligten von Vorteil wäre. Die Frage, wie Nigeria von der Kompromisslösung „Rückführung des Eigentums“ profitieren wird, muss transparent beantwortet werden. Wir unterstützen und betonen hier, dass die Kontroverse um die Repatriierung in einem Konsens nach dem Muster der sogenannten „neuen Beziehungsethik“ enden sollte und dass sich die praktischen Aspekte weiterentwickeln und gelöst werden sollten, und zwar über einen NICHT zu langen Zeitraum.

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