2009
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Géraldine Puccini-Delbey, « La vertu de sagesse existe-t-elle dans les Métamorphoses d’Apulée ? », MOM Éditions, ID : 10670/1.jvxwye
La sagesse, vertu supérieure et somme de toutes les vertus, est un concept récurrent dans les ouvrages philosophiques d’Apulée. Inspirée de Platon, cette systématisation éthique des comportements à laquelle procède l’auteur peut être interprétée selon l’idée socratique du « souci de soi ». Michel Foucault insiste à ce sujet sur le travail de soi sur soi qui conduit à l’amélioration de sa façon d’être. Un « idéal du moi » s’élabore, qui préside à la pratique de diverses conduites vertueuses, qu’elles soient civiques, guerrières, morales ou religieuses. Qu’en est-il pour la représentation romanesque des comportements humains lorsqu’Apulée compose les Métamorphoses ? Certes, le mauvais usage des plaisirs disperse les êtres entre différents rôles négatifs et les vices l’emportent sur les vertus. Mais le souci d’améliorer son âme pour devenir le meilleur possible en vertu ne nous semble pas pour autant étranger à l’écriture de cette fiction.