La vertu de sagesse existe-t-elle dans les Métamorphoses d’Apulée ?

Fiche du document

Date

2009

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

Vertus

Citer ce document

Géraldine Puccini-Delbey, « La vertu de sagesse existe-t-elle dans les Métamorphoses d’Apulée ? », MOM Éditions, ID : 10670/1.jvxwye


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Wisdom, a superior virtue and the sum of all virtues, is a recurrent concept in the philosophical works of Apuleius. Inspired by Plato, this ethical systematization of behaviours carried out by the author can be interpreted according to the Socratic idea of “care of self”. Michel Foucault stresses in this case the work of self on self which leads to the betterment of one’s way of being. An “ideal of the self” develops, which presides over the practice of various virtuous ways of conduct, whether civic, martial, moral or religious. How does it figure in the fictional representation of human behaviours when Apuleius wrote the Metamorphoses? Certainly, the misuse of pleasures scatters beings among different negative roles and vices predominate over virtues. But the care taken to better one’s soul to become as virtuous as possible does not appear to be foreign to the writing of this fiction.

La sagesse, vertu supérieure et somme de toutes les vertus, est un concept récurrent dans les ouvrages philosophiques d’Apulée. Inspirée de Platon, cette systématisation éthique des comportements à laquelle procède l’auteur peut être interprétée selon l’idée socratique du « souci de soi ». Michel Foucault insiste à ce sujet sur le travail de soi sur soi qui conduit à l’amélioration de sa façon d’être. Un « idéal du moi » s’élabore, qui préside à la pratique de diverses conduites vertueuses, qu’elles soient civiques, guerrières, morales ou religieuses. Qu’en est-il pour la représentation romanesque des comportements humains lorsqu’Apulée compose les Métamorphoses ? Certes, le mauvais usage des plaisirs disperse les êtres entre différents rôles négatifs et les vices l’emportent sur les vertus. Mais le souci d’améliorer son âme pour devenir le meilleur possible en vertu ne nous semble pas pour autant étranger à l’écriture de cette fiction.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en