Le « champ perceptif énonciatif » et la perception d'autrui

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29 mars 2022

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Résumé Fr

Depuis Benveniste, Gardiner, Bakhtine, Ducrot, Culioli, etc., les dimensions énonciatives se sont introduites dans les descriptions d’unités, principalement dans le domaine de la morphosyntaxe. Cette implication de la coénonciation a fait éclater le schéma communicatif Jackobsonnien mais n’a pas encore généré d’alternative satisfaisante, capable à la fois d’intégrer les descriptions plus lexicales et de donner à voir la logique générale du comportement langagier.Pour placer cette alternative en ligne de visée théorique, je propose la notion de « champ perceptif énonciatif », comme environnement directement pertinent pour le travail énonciatif opéré par les marques morphosyntaxiques (détermination, temps et modes prédicatifs, connecteurs, structures syntagmatiques, etc.), indirectement par les marques lexicales (noms, adjectifs, verbes, adverbes, etc.) et, surtout, globalement pour l’étude du geste expressif que constitue la prise de parole.C’est le concept d’autrui qui semble être le pôle organisateur de ce champ de perception énonciative, articulé aux autres champs perceptifs même lorsqu’aucune démarche langagière ne semble engagée. J’utilise dans ce travail l’analyse de quelques marques linguistiques pour essayer de définir quelques propriétés nécessaires de ce champ et placer ces réflexions dans un projet plus vaste de description de l’activité de langage.

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