Qualité et sécurité des espaces urbains : une autre "prévention situationnelle"

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2013

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Anne Wyvekens, « Qualité et sécurité des espaces urbains : une autre "prévention situationnelle" », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.jw3aiv


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Résumé Fr

Le domaine de la prévention de la délinquance a longtemps été séparé en deux champs bien distincts : celui de la prévention sociale et celui de la prévention situationnelle. « Axée plutôt sur le long terme, la prévention sociale concerne les interventions qui visent, indirectement ou directement, à influer sur la personnalité et les conditions de vie des individus pour éviter la production de comportements déviants et réduire les facteurs sociaux prédisposant à la délinquance » 2. La prévention situationnelle, elle, désigne « les modifications des circonstances particulières dans lesquelles des délits pourraient être commis afin qu'ils paraissent difficiles, risqués ou inintéressants pour qui serait tenté de les commettre » 3. Tout, ou presque, les opposait. Alors que la première s'intéresse à l'individu, la seconde se préoccupe de l'acte. L'une concentre son action sur les auteurs potentiels de faits délictueux, l'autre sur leurs victimes (personnes ou biens), qu'elle se donne pour objectif de protéger. La prévention sociale s'inscrit dans le long terme, visant les causes lointaines de la délinquance (éducation, logement, emploi…), alors que la prévention situationnelle, dans le court terme, a pour cible les opportunités immédiates, les occasions de passage à l'acte. Et, last but not least, la seconde était anglo-saxonne, alors que la première était française ! Tandis que le Royaume Uni et les Etats-Unis développaient vidéosurveillance et autres technologies 4

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