Nouns denoting more than one species : A comparative approach (English/French)

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juin 2013

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Célia Hoffstetter, « Nouns denoting more than one species : A comparative approach (English/French) », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.jwdm2g


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Suivant une approche comparative anglais/français, ce mémoire propose une étude linguistique des noms pouvant désigner plusieurs espèces animales. Par exemple, bête (FR) s’applique à la fois aux bêtes sauvages, au bétail et aux insectes (petites bêtes), tandis que beast (EN) est peu usité pour ces derniers, plutôt désignés par bug. En revanche, l’anglais compte de nombreux noms dénotant la femelle, le mâle ou le petit de différentes espèces. Ainsi, cow peut faire référence à une vache ou à une éléphante, alors que le français désigne chaque femelle par un nom spécifique.Contrairement aux taxonomies scientifiques, la conceptualisation populaire des espèces animales et leurs logiques de regroupement ont été très peu étudiées. S’agit-il de critères de taille, de type, etc. ? Observe-t-on des récurrences ?Pour cette étude, j’ai constitué un corpus qui met en regard des définitions de dictionnaires et, pour l’anglais, des occurrences extraites du Web. Afin d’inventorier les espèces membres de chaque catégorie nominale du corpus et décrire les liens qui existent entre elles, je me suis appuyée sur trois théories de la catégorisation. L’approche classique héritée d’Aristote s’est vite avérée inadaptée à l’organisation de nombreuses catégories, que la théorie des prototypes de Rosch a permis d’expliquer : ce mémoire fournit donc une preuve de plus de la structuration sémantique des concepts de façon prototypique. Enfin, la structure de certaines catégories plus complexes a pu être éclairée par la théorie des modèles cognitifs idéalisés de Lakoff.Une grande diversité d’organisations catégorielles est ressortie de cette étude : non seulement de l’anglais au français, mais aussi au sein de l’anglais. Même les catégories parentes (e.g. cow, bull, calf) comportent rarement les mêmes membres hiérarchisés de la même manière. Malgré cela, l’analyse fait apparaître des principes logiques sous-jacents au regroupement des espèces, qu’il reste à explorer davantage.

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