2020
Cairn
André Richard et al., « Place de la crénobalnéothérapie dans l’endométriose », La Presse thermale et climatique, ID : 10670/1.jwt2ca
L’orientation gynécologique, proposée par onze stations thermales en France prend en charge l’endométriose. Cette pathologie concerne une femme en âge de procréer sur dix et représente 40 % des douleurs pelviennes chroniques. L’objet de cette étude est de définir la place de la crénobalnéothérapie dans la prise en charge de l’endométriose par une étude bibliographique et par une enquête par questionnaire. Ce travail a été réalisé avec l’aide du Pôle Recherche d’Endofrance. Il a interrogé 177 membres de l’association, adhérentes de l’est de la France et bénévoles. Il évalue l’histoire personnelle de la maladie et sa prise en charge, la connaissance de soins adaptés en crénobalnéothérapie et étudie la première expérience de cure. Les 72 réponses obtenues concernent des femmes trentenaires (37 ± 6 ans) dont le diagnostic est posé depuis 7 ± 6 ans. Elles souffrent d’endométriose profonde pour 54,5 % des adhérentes et 78,6% des bénévoles. Les soins thermaux sont connus de 34 % des adhérentes et de 79 % des bénévoles. L’information est délivrée à 55 % par les associations. Deux femmes ont été informées par leur soignant. Six répondantes ont réalisé une cure thermale. Elles déclarent un bénéfice rémanent de 3 à 6 mois et envisagent de poursuivre ce type de soins. Ces répondantes du monde associatif peuvent être considérées comme patientes expertes. Ce travail souligne la synergie positive qui s’enclenche entre associations de malades et médecins pour une prise en charge optimale. Une étude prospective sur plusieurs centres permettrait de préciser cette première approche.