78. Pour un autre « miracle canadien-français »

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6 juillet 2018

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Georges-Émile Lapalme, « 78. Pour un autre « miracle canadien-français » », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10670/1.jx97ke


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Député au Parlement fédéral depuis 1945, Georges-Émile Lapalme (1907-1985) devient chef du Parti libéral du Québec (PLQ) en 1950. Il hérite d’un parti encore marqué par le long règne de Louis-Alexandre Taschereau (1920-1936) et qui a été écrasé par l’Union nationale de Duplessis aux élections de 1948 (8 députés sur 92 à l’Assemblée législative). Il s’engage dans un long processus de reconstruction, notamment par la création de la Fédération libérale du Québec en 1955 qui élargit le parti aux militants, au-delà du caucus parlementaire et du noyau des organisateurs d’élections. Le PLQ perd les élections de 1952 et Lapalme, battu dans son comté, n’entre à l’Assemblée législative qu’à la faveur d’une élection partielle en 1953. Dès lors, il sera chef de l’Opposition officielle et affrontera quotidiennement le premier ministre Duplessis. Une nouvelle défaite du PLQ aux élections générales de 1956 remet en cause le leadership de Lapalme et Jean Lesage lui succède en 1958. Durant l’été de 1959, Lapalme rédige un essai intitulé Pour une politique. Cet essai, demeuré inédit jusqu’en 1988, est une remarquable synthèse des idées de réforme politique, économique et sociale, qui se développent dans la société québécoise durant les années 1950. Ce texte servira de base au programme du PLQ, victorieux aux élections du 22 juin 1960, et donc de programme initial de la Révolution tranquille qui s’amorce aussitôt. Dans son essai, Lapalme développe en particulier une vision vigoureuse de l’importance centrale de la culture, de l’action culturelle de l’État et de l’identité, dans la destinée de la société québécoise. Il mettra sa vision en œuvre en créant un ministère des Affaires culturelles et en jouant un rôle de premier plan dans l’établissement de relations nouvelles entre le Québec et la France, notamment par l’ouverture d’une délégation du Québec à Paris en 1961. Voir les Mémoires de Georges-Émile Lapalme, 3 tomes, Montréal, Leméac, 1969-1973.

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