Le travail en école maternelle. Des gestes de métier sous l'emprise du genre

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Sophie Devineau, « Le travail en école maternelle. Des gestes de métier sous l'emprise du genre », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.jxdvaa


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Résumé Fr

L’exploration de l’activité des hommes pionniers dans un secteur féminin par tradition et ce qu’elle dit du travail expert à l’œuvre ouvre une réflexion sur ce qui est largement laissé dans l’ombre. En effet, l'irruption de figures masculines dans l'univers de la petite enfance a l'avantage de bousculer les représentations toutes faites, et permet de décaler le regard ancré dans des habitudes séculaires. Le travail en maternelle à l’épreuve de l’expérience des rares hommes dans ce segment scolaire se laisse appréhender à travers une panoplie de gestes professionnels et de tâches qui mobilisent toutes les ressources intellectuelles autant que physiques. Rétablis dans leurs dimensions professionnelles explicites, les actes et les gestes de métiers décrivent tout ce que l’habitus sexué féminin avait permis de naturaliser. L’engagement dans l’activité suppose en effet un travail du corps beaucoup plus intense que ce qui est le plus souvent reconnu, ainsi qu’une mobilisation des affects qui ne va pas de soi.Mais la part du soin et de la sollicitude dans l’activité de travail en maternelle, le care, fonctionne comme un principe actif féminisant la profession, un principe de genre ségrégant les tâches. L’invisibilisation des compétences techniques mises en œuvre sous la forme de savoirs discrets alimente ainsi le déni de travail qui affecte ce niveau scolaire.

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