Les boutiques dans les colonies de Lyon et de Vienne entre le i er s. av. et le iii e s. apr. J.-C.

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22 mars 2024

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La boutique (taberna), en tant qu’espace destiné à abriter des transactions commerciales dans le cadre d’activités de vente, de production et/ou de service, est présente de manière récurrente dans les villes de Gaule romaine. Elle matérialise le commerce de détail et les échanges de proximité dans le cadre urbain. Plus que les espaces domestiques ou que les édifices publics, les officines de vente ont tendance à s’affirmer comme des interfaces privilégiées dans la trame urbaine et donc comme des lieux où le concept de frontière se matérialise et tend à être dépassé. Le propos de cet article se centre donc sur les différentes formes que prenait ce dépassement et dont l’archéologie peut témoigner : en quoi le local commercial constitue-t-il une interface ? Quels aménagements associés permettent de parler d’empiétement des activités commerciales ou de transgression au sein de l’espace urbain ? Quels schémas de circulation sont induits par ces choix architecturaux et fonctionnels ? Les exemples mentionnés ici sont tirés d’une thèse en cours sur le commerce urbain de détail dans la Vallée du Rhône entre le i er s. av. J.-C. et la fin du iii e s. apr. J.-C. menée au sein de l’Université de Lyon 2 et de l’Université de Lausanne, sous la direction de M. Poux et de T. Luginbühl. Des parallèles issus d’autres provinces de Gaule romaine et d’Italie permettront d’élargir le propos.

The shop (taberna), as a space dedicated to commercial transactions for sale, production and/or service activities, was a recurrent feature in the cities of Roman Gaul. It represented retail trade and local exchanges in urban areas. More than domestic space or public buildings, retail outlets tended to assert themselves as major interfaces in the urban fabric and therefore as places where the idea of a boundary became a reality and tended to be passed. So the purpose of this article focuses on the different forms that this expansion took and which archaeology can attest to : in what way did the commercial premises act as an interface? What associated structures allow us to refer to the encroachment of commercial activities or transgression within the urban space? Which traffic patterns were generated by these architectural and functional choices? The examples given here are taken from an ongoing thesis on urban retail trade in the Rhône Valley between the i st century BC and the end of the iii rd century AD conducted at the University of Lyon 2 and the University of Lausanne, under the supervision of M. Poux and T. Luginbühl. Parallels from other provinces of Roman Gaul and Italy will broaden the discussion.

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