« Le feu est à la cheminée qui brûlera le logis » la fin de la Ligue à Dijon (mars – mai 1595)

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2024

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Maxime Hurion, « « Le feu est à la cheminée qui brûlera le logis » la fin de la Ligue à Dijon (mars – mai 1595) », Annales de Bourgogne, ID : 10670/1.jyw6vv


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La fin de la Ligue dijonnaise le 28 mai 1595 conclut une période trouble de deux mois au sein de la cité. Si depuis 1589, les ligueurs et les royalistes forment deux partis opposés, la reconquête de la Bourgogne par les troupes d'Henri IV fracture le camp ligueur à Dijon même. Cette situation est facilitée par l'absence du duc de Mayenne, chef de la Ligue et par le comportement des commandants militaires laissés sur place, qui inquiète les élites et la population. Il ne s'agit plus de la défense d'un camp politique, mais de la défense des privilèges de la ville et de ses intérêts. La population joue un rôle crucial en faisant pression sur les élites afin que la ville quitte le giron de la Ligue. Les dernières semaines de la Ligue dijonnaise nous sont décrites par le conseiller Gabriel Breunot dans son journal, ainsi que dans les registres de la Chambre de Ville. Au cours des dernières semaines, la Ligue est de plus en plus considérée comme un mouvement soumis à l'Espagne et qui fait planer la menace de garnisons, c'est-à-dire l'installation de troupes extérieures à la ville, dont chacun redoute le comportement.

The end of the Dijon League on May 28, 1595 is the conclusion of a turbulent two-month period in the city. While since 1589, the ligueurs and royalists had formed two opposing parties, the reconquest of Burgundy by Henry IV's troops fractured the League camp in Dijon itself. This situation was made easier by the absence of the Duke of Mayenne, leader of the League, and the behavior of the military commanders he left behind which worried both the elite and the population. It was no longer a question of the defense of the city's privileges and interests. The population plays a crucial role in putting pressure on the city to leave the League's fold. The final weeks of the Dijon League are described by councilor Gabriel Breunot in his diary as well as in the registers of the Chambre de Ville. In the last few weeks, the League is increasingly seen as a movement subservient to Spain and raised the threat of garrisons, i.e. the installation of troops from outside the city, whose behavior everyone feared.

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