Entre déclinisme et autochtonie, le Parc national de La Réunion au défi des inégalités environnementales

Fiche du document

Auteur
Date

1 février 2022

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Bruno Bouet, « Entre déclinisme et autochtonie, le Parc national de La Réunion au défi des inégalités environnementales », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.k18upn


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Issu d'une thèse de sociologie portant sur la reconnaissance de l'autochtonie dans les politiques de la nature ainsi que sur les causes et effets de la réforme des Parcs nationaux français, cet ouvrage présente essentiellement l'étude du Parc national de La Réunion. Si la réforme des Parcs nationaux français a eu pour but et effet majeur d'accroitre la reconnaissance des « publics forts » au sein de leurs territoires d'élection, il convient néanmoins d'interroger en quels sens elle altère la fabrique des inégalités environnementales locales. Centrée sur La Réunion, une enquête socio-historique et politique présente son Parc national comme héritier et vecteur de trois récits territoriaux qui le précèdent et qui paramètrent son action. Déclinisme environnemental, reconnaissance de la culture créole réunionnaise et rattrapage économique sont ainsi trois récits étiologiques fondateurs. Enjoint à les conjuguer au regard de différents impératifs, le Parc national de La Réunion s'expose à des contradictions et accusations d'injustices environnementales. Dans la lignée des travaux sur les Parcs nationaux français, ce travail vise à montrer à quel point, particulièrement en contexte postcolonial, la conservation de la nature ne saurait être séparée des enjeux d'une justice environnementale décoloniale.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en