L'appartenance à un complot : une accusation à géométrie variable. L'exemple des usages politiques de la conspiration de Pichegru sous le Directoire.

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1 avril 2008

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Sébastien Pivoteau, « L'appartenance à un complot : une accusation à géométrie variable. L'exemple des usages politiques de la conspiration de Pichegru sous le Directoire. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.k1vzx6


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Résumé Fr

À en croire les révélations de l'intrigant Montgaillard et les papiers du général autrichien Klinglin, Pichegru, alors à la tête de l'armée de Rhin-et-Moselle, a noué à l'été 1795 des relations suspectes avec le prince de Condé, commandant d'une petite troupe d'émigrés placée sous les ordres des Autrichiens et à la solde des Anglais. La présente contribution s'intéresse moins à la matérialité des faits séditieux - qui demeure difficile à établir - qu'aux usages politiques auxquels la conspiration a donné des gages sous le Directoire. Les " preuves " de la trahison de Pichegru sont en effet bruyamment mobilisées lors du coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) pour légitimer la violation de la légalité constitutionnelle, avant de servir de fondement à une discrète répression judiciaire qui laisse affleurer les préoccupations électoralistes des gouvernants comme des autorités locales alsaciennes. Impliquant des acteurs différents au gré des circonstances, le complot de Pichegru vient ainsi rappeler que le jeu des appartenances peut être mis au service d'enjeux éminemment politiques.

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