Perpetuum mobile: colour, sound and motion

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30 janvier 2023

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Peter Goodrich et al., « Perpetuum mobile: colour, sound and motion », Revue Actes Sémiotiques, ID : 10.25965/as.7871


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Résumé En Fr

The prison house of language, the penitentiary of print, as also the practices of precedent all encourage a degree of recidivism, of default repetition and so it not surprising that photograph and film are apprehended initially as being like texts and needing to the read. Visual literacy is frequently invoked as the desired state and method of looking and training the legal gaze. The point to be stressed is that in analytic and critical terms the image is secondary, requires careful “reading”, and is assumed to be somewhat removed or unloosed from rational analysis. The visual figure is to be restrained or brought back from the “theatre of shadows” or sciography of cinema and dream, phantasy and hallucination. This article examines the use of film and photographs in a recent UK case to evince the resistance to images and the blindness of judges to the affective force of colour.

La prison du langage, le pénitencier de l’imprimé, aussi bien que les pratiques de celui-ci, incitent à une certaine récidive (recidivism), à la répétition par défaut ; il n’est donc pas étonnant que la photographie et le film soient appréhendés d’abord comme étant des textes et nécessitant la lecture. L’alphabétisation visuelle est souvent invoquée comme l’état et la méthode souhaités pour regarder et entraîner le regard légal. Ce qu’il faut souligner, c’est qu’en termes analytiques et critiques l’image est secondaire, exige une « lecture » attentive et est supposée quelque peu éloignée ou déliée de l’analyse rationnelle. La figure visuelle est à retenir ou à extraire du « théâtre d’ombres » ou la sciographie (sciography) du cinéma et du rêve, de la fantaisie et l’hallucination. Cet article examine l’utilisation de films et de photographies dans une affaire récente au Royaume-Uni pour mettre en évidence la résistance aux images et l’aveuglement des juges à la force affective de la couleur.

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