The Gilets Jaunes roundabout: A symbol, medium, and public space

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2019

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Luc Gwiazdzinski, « The Gilets Jaunes roundabout: A symbol, medium, and public space », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.k3nfmc


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Résumé En Fr

Sign on a roundabout in the southeast of France The Gilets Jaunes movement has done more for the fluorescent yellow vest than even Karl Lagerfeld, who a decade ago declared, "It's yellow, ugly, and doesn't go with anything, but might just save your life." 1 Reading between the lines of fear and hope, who and what are the Gilets Jaunes? Before the camps that have sprung up around French roundabouts are bulldozed into oblivion, and before curiosity can be replaced by rejection, I set out to discover the reality and seek out "the unexpected." 2 Rather like Julio Cortázar in his exploration of the Paris-Marseille freeway, 3 or my walk with Gilles Rabin around Paris at the time of the 2005 riots, 4 it was as an "open-air geographer" that I decided to tackle this phenomenon, by going on an-as-yet incomplete-journey of discovery to a handful of roundabouts in eastern France. Emotion and reason Like many French people, my first encounter with the movement came at a toll booth: near Chambéry, on a Sunday in November. I cursed the go-slow operation but took advantage of the free passage offered by these "angry people."

Gilets jaunes. Le mouvement éponyme a fait davantage pour le succès du vêtement fluo que le créateur de mode Karl Lagerfeld lui-même, qui il y a dix ans s’exclamait : « C’est jaune, c’est moche, ça ne sert à rien mais ça peut vous sauver la vie » . Entre craintes et espoirs, de quoi et de qui parle-t-on aujourd’hui ? Le mouvement des Gilets jaunes fait surgir de nombreuses interrogations sur notre société, nos territoires et nos modes de vie. Il interpelle les géographes qui sont naturellement intéressés par les « mondes » en mouvement. Avant que tous les campements établis autour des ronds points ne disparaissent sous les coups des pelleteuses, avant que l’intérêt ne cède peut–être la place au rejet, on peut réfléchir à ce mouvement comme une forme du réel « ce que l’on n’attendait pas » . Un peu à la manière de Julio Cortazar en itinérance sur l’autoroute Paris-Marseille – ou d’une marche autour de Paris lors des émeutes de 2005 – c’est en « géographe de plein vent » - que j’ai choisi d’aborder ce phénomène à partir d’un voyage - toujours en cours – à la découverte de quelques ronds points de la France de l’Est.

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