La Sainte Catherine chez Dior : la tradition comme vecteur de rayonnement

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La Sainte Catherine, légende ancestrale et religieuse, est devenue un événement incontournable dans les maisons de couture et fait partie intégrante de la culture d’entreprise de Dior depuis 1947. Dans cette Maison, chaque 25 novembre est dédié aux jeunes filles célibataires de 25 ans, appelées catherinettes, et aux garçons célibataires de 30 ans, appelés nicolas, qui, pour l’occasion, sont coiffés d’un chapeau jaune et vert et défilent aux côtés d’autres maisons de luxe au Comité Montaigne et à l’Hôtel de Ville de Paris. Cet événement réunit aussi, le temps d’une soirée prestigieuse – rythmée par un dîner et une soirée dansante –, l’ensemble des collaborateurs de la Maison. Une manière de leur faire vivre un instant hors du quotidien en rupture avec l’année effrénée, dictée par les saisons et les défilés.Ainsi, ce mémoire vise à comprendre comment cette fête, fortement ancrée en interne, est également aujourd’hui un vecteur de rayonnement externe dans la Maison. Nous avons donc cherché à mettre en évidence la raison d’être de cet événement chez Dior afin de déterminer ses enjeux et son importance dans la vie des salariés. Ces éléments nous ont permis de révéler la stratégie déployée. Depuis quelques années seulement, Dior communique, tout en cultivant l’art du rêve et du secret, au sujet de cette journée insolite que vit ses salariés, saisissant l’opportunité de mettre en lumière sa marque employeur tout autant que son patrimoine et son héritage.