Contar la violencia : influencia del turismo en la narración de episodios violentos en el área maya ixil (Guatemala)

Fiche du document

Date

5 mai 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1961-859X

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1779-0980

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/



Sujets proches Es

Ixil

Citer ce document

Coralie Morand, « Contar la violencia : influencia del turismo en la narración de episodios violentos en el área maya ixil (Guatemala) », Études caribéennes, ID : 10670/1.k4wh9e


Métriques


Partage / Export

Résumé Es Fr En

Entre 1960 y 1996, Guatemala atravesó un conflicto armado interno particularmente sangriento, que dejó tras de sí una sociedad que permaneció dividida de manera duradera sobre la verdadera naturaleza del conflicto. A principios de los años 1980, la contrainsurgencia dirigida por el Estado adquirió tintes genocidas en varias partes del país, especialmente en la zona maya ixil, norte del departamento del Quiché. Enclavada en el corazón de la cordillera de los Cuchumatanes, esta región atrae a un reducido número de turistas excursionistas y memorialistas, lo que ha propiciado el desarrollo de iniciativas destinadas a transmitir la memoria del conflicto a estos visitantes tan especiales. Basado en un estudio etnográfico de campo de once meses, este artículo analiza las formas en que la experiencia de la violencia es puesta en lenguaje, dependiendo del contexto en que se expresa. La autora propone estudiar el impacto que la presencia de turistas en la zona tiene en lo que se dice sobre la violencia y en la forma en que las mujeres de una cooperativa artesanal relatan la memoria de los episodios violentos.

De 1960 à 1996, le Guatemala a traversé un conflit armé interne particulièrement sanglant, laissant derrière lui une société durablement fracturée quant à la nature réelle de ce conflit. Au début des années 1980, la lutte contre-insurrectionnelle menée par l’État prend des accents génocidaires dans plusieurs régions du pays, notamment dans la zone maya ixil, située dans le nord du département du Quiché. Nichée au cœur de la cordillère des Cuchumatanes, cette région attire quelques rares touristes adeptes du trek ou du tourisme mémoriel, entraînant ainsi le développement d’initiatives visant à transmettre la mémoire du conflit à ces visiteurs d’un genre particulier. Se basant sur une enquête de terrain ethnographique de onze mois, cet article analyse les modalités de mise en langage de l’expérience de la violence en fonction du contexte d’énonciation. L’auteure s’attache ici à comprendre la façon dont la présence des touristes dans la zone influence ce qui est dit de la violence et la façon dont des femmes membres d’une coopérative artisanale narrent la mémoire d’épisodes violents.

From 1960 to 1996, Guatemala experienced a particularly brutal internal armed conflict, leaving a lasting rift in society over the real nature of the conflict. In the early 1980s, the state-led counter-insurgency took on genocidal overtones in several parts of the country, particularly in the mayan ixil zone in the north of El Quiché department. Nestling in the heart of the Cuchumatanes mountain range, this region attracts a small number of trekking and memorial tourists, leading to the development of initiatives aimed at passing on the memory of the conflict to these special visitors. Based on an eleven-month ethnographic field study, this article analyses how the experience of violence is put into language, depending on the context in which it is expressed. The author sets out to understand the way in which the presence of tourists in the area influences what is said about violence and how women members of an artisanal cooperative relate their memories of violent episodes.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en