Eure-et-Loir, Fontaine-la-Guyon, projet d’aménagement d'une zone artisanale et commerciale : rapport de diagnostic

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1 septembre 2007

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Emmanuel Lanoë et al., « Eure-et-Loir, Fontaine-la-Guyon, projet d’aménagement d'une zone artisanale et commerciale : rapport de diagnostic », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.k71xiu


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Sur l’emprise de la future zone artisanale au lieu-dit cadastral « Les Déserts » à Fontaine-la-Guyon, le diagnostic archéologique a révélé la présence de vestiges en faible densité principalement répartis sur la moitié sud du terrain. Une structure importante, mais non précisément datée par l’absence de mobilier révélateur, est attribuée aux périodes protohistoriques. Il s’agit de l’angle d’un fossé d’enclos quadrangulaire. Aucune trace permettant de mettre en évidence sa fonction n’a été révélée lors des ouvertures. S’agissait-il d’un enclos délimitant l’espace d’une ferme indigène, ou, plus sobrement, un enclos dévolu à l’élevage ? Sa localisation en bordure d’emprise ne nous permet pas, en l’état actuel, de connaître son extension vers le sud ni la surface enclose. Non loin, deux petites structures, interprétées comme trous de poteaux, sont comblées de matériaux calcinés provenant de constructions légères et évoquent, quant à elles, la présence d’un possible habitat, qui pourrait être isolé ou appartenir à un ensemble plus vaste se développant dans la parcelle voisine au nord-ouest. Deux structures semblent se rattacher plus nettement à la période gallo-romaine, malgré leur rare mobilier. En premier lieu, une petite concentration de traces d’occupations marquées principalement par la présence d’un four domestique. Et, surtout, un axe de circulation bordé de fossés latéraux qui traverse la totalité de la surface prescrite, d’est en ouest, sur plus de 300 mètres. Ce chemin de 6 m de largeur pourrait être associé avec les tracés de «voies anciennes bordées de fossés parallèles» repérés plus à l’ouest, en photographie aérienne par R. Dodin (1989-1997), en deux endroits (L’Aubépine et Les Petites Noues), interprétés comme gallo-romains. Enfin, pour les périodes modernes et contemporaines, nulle trace ne semble témoigner des travaux d’aménagement du canal Louis XIV, qui borde le sud du terrain. Quelques rares fosses de plantation d’arbres témoignent de l’existence relativement récente d’arboriculture (pommiers ?) sur un parcellaire lanièré, avant l’évolution des pratiques agricoles des dernières décennies vers une monoculture extensive.

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