La fiction d'un équilibre labile : à propos de la méthode d'« idéalisme juridique » défendue par Hermann Cohen

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2011

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Pierfrancesco Fiorato, « La fiction d'un équilibre labile : à propos de la méthode d'« idéalisme juridique » défendue par Hermann Cohen », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.k7boi0


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Dans sa discussion critique du matérialisme – qui traite le droit et l’État comme « des réalités simplement fictives », par opposition à la « société dans l’économie » – Cohen écrit dans le dernier chapitre de son Introduction avec supplément critique à l’ Histoire du matérialisme de F.A. Lange que le droit et l’État ne doivent en effet être valorisés que comme « un système d’équilibre en pensée », à savoir comme « fiction de l’équilibre ». Même s’il ne doit pas s’agir là d’un équilibre « stable », seulement d’un équilibre « labile », la « nécessité de la fiction » s’avère être néanmoins la seule possibilité offerte à la raison de demeurer dans le champ de tensions de l’histoire, si elle ne veut pas (comme l’écrit Cohen dans l’ Éthique de la volonté pure) « laisser les tâches éthiques […] éclairer l’obscurité qui régnait jusque-là dans l’histoire, telles des fulgurations de forces en quelque sorte post-historiques ».

ZusammenfassungIn der kritischen Auseinandersetzung mit dem Materialismus, der Recht und Staat gegenüber der « wirtschaftlichen Gesellschaft » für « bloße fiktive Realitäten » hält, schreibt Cohen im letzten Kapitel der Einleitung mit kritischem Nachtrag zu F.A. Langes Geschichte des Materialismus, daß Recht und Staat in der Tat nur als ein « gedachtes System des Gleichgewichts », ja als « Fiktion des Gleichgewichts » zur Geltung kommen sollen. Obwohl es sich dabei um kein « stabiles » sondern um ein « labiles » Gleichgewicht handeln muß, erweist sich jedoch die « Notwendigkeit der Fiktion » als die einzige Möglichkeit, die sich der Vernunft noch bietet, um im Spannungsfeld der Geschichte zu verbleiben, wenn sie nicht, wie Cohen in der Ethik des reinen Willens schreibt, die « sittlichen Aufgaben […] gleichsam als posthistorische Mächte aus dem bisherigen Dunkel der Geschichte wetterleuchten […] lassen » will.

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