Discovering the Homeland : A New Generation of Armenian Diasporic Organizations

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2019

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Tsypylma Darieva, « Discovering the Homeland : A New Generation of Armenian Diasporic Organizations », Revue d’études comparatives Est-Ouest, ID : 10670/1.k7cp1g


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Centré sur certains aspects de la diaspora arménienne et de la République d’Arménie, cet article met en lumière l’émergence de modes d’engagement relativement nouveaux entre la « diaspora » et la « patrie » au xxie siècle. Il examine en particulier le rôle d’un type spécifique d’organisation de la diaspora qui se positionne comme un intermédiaire facilitant les voyages des jeunes Arméniens de la diaspora dans le pays promu comme leur patrie ancestrale. Les organisations en question affichent une certaine ambivalence vis-à-vis de l’État arménien lui-même, en contournant largement les structures politiques et bureaucratiques de ce dernier. Ces organisations opèrent plutôt dans une « zone grise », une zone intermédiaire entre les acteurs étatiques, les organisations internationales et les agences communautaires locales, offrant un modèle d’activisme transnational décentralisé. À l’aide de trois exemples distincts d’organisations de ce type, l’article montre que, tout en promouvant des activités très similaires, elles créent une diversité de cadres idéologiques de mobilisation de la diaspora et de construction de la « patrie ». En outre, l’article oppose ces méthodes à celles de l’État arménien visant à « enraciner » la diaspora. L’article conclut que la politique d’enracinement par un engagement transnational entre les communautés de la diaspora arménienne et la République d’Arménie tend à rester plurielle et décentralisée, compte tenu de la nature disparate de la diaspora arménienne et de la faiblesse relative de l’État arménien.

Focusing on parts of the global Armenian diaspora and the Republic of Armenia, the article highlights the emergence of relatively new, twenty-first-century modes of engagement between “diaspora” and “homeland”. In particular, examined is the role of a distinctive type of diasporic organization that positions itself as an intermediary facilitating young diasporic Armenians’ travel to and volunteering in the country that is promoted as their ancestral homeland. The organizations in question display some ambivalence towards engaging with the Armenian state itself, largely bypassing the latter’s political and bureaucratic structures. Rather, these organizations operate in a “grey zone”, an intermediate area between state actors, international organizations, and local community agencies, offering a model of decentralized transnational activism. Using three distinct examples of organizations of this type, the article shows that, while promoting broadly similar types of activity, these organizations create a diversity of ideological frameworks of diasporic mobilization and constructions of the “homeland”. The article, furthermore, contrasts these with the Armenian state’s own modes of “rooting” the diaspora. The article concludes that the politics of “rooting” through transnational engagement between Armenian diasporic communities and the Republic of Armenia is likely to remain plural and decentralized, given the disparate nature of the Armenian diaspora as well as the relative weakness of the Armenian state.

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