Les artistes dans les revues d’avant-garde (1870-1940) : quelques outils d’analyse informatique

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28 octobre 2013

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Julien Schuh, « Les artistes dans les revues d’avant-garde (1870-1940) : quelques outils d’analyse informatique », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.k7vp8u


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Il reste difficile d’apprécier réellement la place qu’occupaient peintres et illustrateurs dans l’ensemble des « petites revues » de la fin du XIXe siècle, qui couvrent un vaste champ où se croisent les trajectoires d’artistes et écrivains très hétéroclites, par le biais de revues de jeunes extrêmement peu diffusées comme L’Art littéraire de Louis Lormel, qui publie des bois d’Émile Bernard, comme par celui de périodiques pouvant rivaliser avec la diffusion de « grandes » revues, comme La Plume, distribuée jusque dans les gares et appréciée des collectionneurs d’affiches, qui peut mettre en place de véritables campagnes publicitaires d’envergure autour de certaines personnalités comme Grasset ou Andhré des Gachons. L’importance des artistes dans l’espace de ces revues est également fluctuante, tributaire d’effets de mode, de choix rédactionnels, d’effets générationnels, voire d’événements indépendants du domaine esthétique ; la mort d’Aurier, critique bienveillant envers les artistes post-impressionnistes dont il avait contribué à façonner l’image publique, eut ainsi des conséquences très négatives sur leur représentation dans les revues. Cet article présente, à partir de la base de données PRELIA, des outils d'analyse informatique (analyse de réseaux, lexicométrie) permettant de mieux cerner la place des artistes dans les revues.

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