The Uncomely Comedy: Celebrating the Divided Subject in Contemporary British Drama

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Julien Alliot, « The Uncomely Comedy: Celebrating the Divided Subject in Contemporary British Drama », Études anglaises, ID : 10670/1.k85bmp


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dans le théâtre britannique traditionnel, la comédie, qu’elle se donne comme comédie de mœurs ou plus tard comme pièce « bien faite », se caractérise par son aspect divertissant allié à une légèreté de ton. Péripéties et rires francs se succèdent pour culminer en un dénouement heureux et festif (bien souvent un mariage). Mais la Seconde Guerre mondiale a constitué un tournant décisif pour le genre comique, confrontant les dramaturges à un questionnement éthique autour de la possibilité même de rire dans ces nouvelles conditions. La comédie n’est pas sortie indemne de l’épisode de l’Holocauste, comme le révèlent les mises en scène de fêtes, devenues de pâles reflets spectraux voire lugubres de cette légèreté qui caractérisait jadis le genre. Les rassemblements festifs, désormais mornes voire inquiétants, n’ont plus vocation à célébrer le dénouement heureux de la pièce ni à faire valoir un quelconque retour à l’équilibre. En nous intéressant à un corpus de pièces contemporaines britanniques mettant en scène des fêtes de Noël ( Absurd Person Singular d’Alan Ayckbourn, Harry’s Christmas de Steven Berkoff et In the Republic of Happiness de Martin Crimp), nous analyserons le statut du comique dans ces festivités bien particulières où l’épuisement et la destruction ne sont jamais loin, où l’excès vient paradoxalement célébrer le rien. Nous nous attacherons à montrer que ces fêtes ( part-ies) paradoxales s’efforcent de faire advenir sur scène un nouveau sujet contemporain, essentiellement divisé. L’exaltation et la célébration de cette division contribuent dès lors à un renouvellement de la forme dramatique et engendrent un nouveau type de comédies.

In traditional British drama, comedies were usually characterised by their light and entertaining manner, be they comedies of manners or later “well-made” plays. After various twists and turns allowing for peals of good-hearted laughter, the comic denouement, oftentimes a wedding, was usually happy and festive. However, the Second World War proved to be a significant turning point for comedy, as playwrights were confronted with the ethical question of the very possibility of laughter. Indeed, contemporary comedy still bears the scars of the Holocaust, as exemplified by festive occasions on stage, which have become mere spectral or gruesome reflections of this light-heartedness that once defined the genre. Now dreary, uncanny and at times bloody, festive reunions no longer bring closure nor renewed equilibrium. By focusing on a corpus of contemporary British plays staging Christmas parties, Alan Ayckbourn’s Absurd Person Singular, Steven Berkoff’s Harry’s Christmas and Martin Crimp’s In the Republic of Happiness, I propose to analyse the status of the comic element in these peculiar festivities that verge on utter disruption and whose excess paradoxically celebrates nothingness. I contend that these part-ies highlight the advent of a new, contemporary subject that is essentially split. Exposing and celebrating this division thus paves the way for the collapse of traditional theatrical mechanisms and for the birth of a new type of “uncomely comedies.”

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en