En 2008, un architecte de l'EPAREB donne son point de vue sur les productions des villes nouvelles de l’étang de Berre

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25 septembre 2008

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Histoire du projet des formes urbaines de la ville nouvelle des rives de l’étang de Berre par d’anciens employés de l’EPAREB

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Une convention lie l'INAMA/ENSA-M à la phonothèque de la MMSH qui précise les modalités de gestion, d'archivage et de valorisation des archives scientifiques enregistrées par les chercheurs de l'INAMA/ENSA-M. Dans le cadre du dépôt des enregistrements sur les villes nouvelles de l'étang de Berre, un contrat de dépôt a été signé également avec le chercheur-enquêteur René Borruey. La recherche des autorisations d'utilisation des entretiens avec les ayants-droit et les témoins est en cours. , Consultable sur autorisation




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René (1957- ) Borruey et al., « En 2008, un architecte de l'EPAREB donne son point de vue sur les productions des villes nouvelles de l’étang de Berre », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.k8kj1p


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Résumé 0

Thierry Durousseau, architecte à l’EPAREB (Etablissement public d’aménagement des rives de l’étang de Berre), revient sur les opérations des villes nouvelles sur lesquelles il a pu travailler. Diplômé en 1973, il raconte comment il a rapidement cherché à travailler pour les villes nouvelles car elles étaient, à cette époque, une rare opportunité pour les jeunes architectes de réaliser des projets intéressants. Il évoque donc dans un premier temps ses travaux au sein de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Il se rappelle des questions qui se posaient à l’époque, notamment autour de l’organisation des ZAC (zones d’aménagement concertées), et des grands concours qui tentaient d’y apporter des réponses. Il explique son rôle de coordinateur entre les multiples maîtres d’ouvrages et les divers architectes travaillant tous à l’intérieur d’un même projet. Thierry Durousseau enchaîne sur des projets réalisés autour de l’étang de Berre : des espaces industriels, des écoles, des ZAC... Il souligne le côté très morcelé du territoire, qu’il a toujours perçu comme des blocs dissemblables, des unités séparées sur le plan politique et dans la qualité urbaine. Tout au long de l’entretien, il note des différences entre la ville nouvelle de Marne-la-Vallée et celles de l’étang de Berre. Un des exemples sur lesquels il s’attarde est celui de l’aménagement extérieur, qui était beaucoup plus important et consistant, d’après lui, à Marne-la-Vallée. Commence ensuite une discussion, entre l’informateur et l’enquêteur, sur les diverses idéologies représentées autour de l’étang de Berre, ainsi que sur l’intercommunalité non désirée et fortement rejetée par les maires communistes de la région. René Borruey interroge ensuite Thiery Durousseau sur l’art et la ville nouvelle. Ils échangent sur les réalisations créées dans le cadre du 1% artistique, mais aussi et surtout, sur les projets annexes intégrés la ville. Thierry Durousseau s’exprime alors sur l’importance du paysagisme dans l’art urbain. Il remarque l’évolution du métier et l’importance croissante du paysagisme dans l’art urbain. Il évoque notamment comment la ville nouvelle a pu changer la manière dont des paysagistes comme Georges Demouchy percevaient leur travail et leurs réalisations. [L’entretien s’arrête brusquement]

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