Vitamine D et foie

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Hegel

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Pierre Toulemonde, « Vitamine D et foie », Hegel, ID : 10670/1.kb7f1u


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le rôle de la vitamine D sur l’organisme en général et sur le foie en particulier, dépend d’une part, d’un héritage génétique et d’autre part, de facteurs environnementaux, notamment l’exposition solaire et dans une moindre mesure, des apports alimentaires. Le principal rôle de la vitamine D concerne le métabolisme phosphocalcique et osseux mais, agissant sur l’activité de plus de 200 gènes, elle intervient également dans l’immunité non spécifique et acquise, dans le système cardiovasculaire, le foie et les infections. Concernant le foie, la carence est fréquente dans les hépatopathies chroniques et un déficit sévère pourrait être impliqué dans l’aggravation de l’état hépatique. Des essais thérapeutiques sont néanmoins nécessaires pour préciser l’intérêt, l’efficacité et le mode optimal d’une supplémentation. La Haute autorité de santé (HAS) a rappelé en octobre 2013 les règles de bonnes pratiques et limite le dosage de la vitamine D à certains cas bien définis : diagnostics de rachitisme ou d’ostéomalacie, prescription de certains médicaments contre l’ostéoporose, adultes transplantés rénaux ou après une chirurgie de l’obésité, personnes âgées victimes de chutes répétées et, éventuellement, présentant un risque élevé de fractures. Dans toutes les autres situations, les données actuellement disponibles ne permettent pas de déterminer l’utilité clinique du dosage de la vitamine D. Enfin, compte tenu de la fréquence du déficit en population générale, il serait peut- être intéressant de redéfinir dans un avenir proche des seuils de normalité et de revoir les apports journaliers recommandés.

The role of vitamin D in the organism in general and on the liver particularly, firstly depends on the genetic heritage and also on environmental factors, especially sun exposure and in lesser measure on dietary intakes. The main part of vitamin D is related to phosphocalcic and bone metabolism but, as it affects the activity of more than 200 genes, it is also involved in nonspecific acquired immunity in the cardiovascular system, liver and infections. Regarding the liver, deficiency is frequently observed in chronic hepatic diseases and severe deficiency might be involved in the worsening of liver condition. Clinical trials are nevertheless necessary to assess the interest, the efficiency and the optimal mode of supplementation. The HAS reminded in October 2013 the rules of good practice and limits the dosage of vitamin D to well-defined cases: diagnosis of rickets and osteomalacia, some drug prescription against osteoporosis, adult kidney transplant or after obesity surgery, elderly who are victims of repeated falls and eventually at high risk of fractures. In all other situations, currently available data is inadequate to determine the clinical usefulness of vitamin D dosage. Finally, taking into account the frequency of the deficit, it might be interesting to redefine, in a near future, the thresholds of normality and review the recommended daily intake.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en