The limits of empathy in literature? The case of rape in Arundhati Roy’s work Aux limites de l’empathie littéraire ?: Le cas du viol dans l'oeuvre d'Arundhati Roy En Fr

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4 août 2023

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Aline Lebel, « Aux limites de l’empathie littéraire ?: Le cas du viol dans l'oeuvre d'Arundhati Roy », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/hybrid.3293


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Résumé En Fr

This paper deals with the ethical, political and aesthetic issues linked to literary empathy, within a context of globalised circulation and mediatisation of literary works. It focuses on the study of a singular work that lends itself particularly well to such reflection: that of the Indian writer and activist Arundhati Roy, a world-renowned author often presented as the voice of the oppressed in contemporary India. The paper starts with a contextualised analysis of the heated debate that Shekhar Kapur’s film Bandit Queen sparked in the 1990s, a debate to which Arundhati Roy actively contributed. This is followed by a micro-reading of a passage from Roy’s second novel, The Ministry of Utmost Happiness (2017, 2018 for the French edition), to see how interpretations from a close reading allow one to shift, or even partially respond to, the problems of literary empathy raised in criticisms of the film.

Cet article porte sur les débats éthiques, politiques et esthétiques soulevés par la question de l’empathie littéraire, dans un contexte de circulation et de médiatisation globale des textes. Il s’appuie pour ce faire sur l’étude d’une œuvre singulière, particulièrement propice à la réflexion : celle de l’autrice et militante indienne Arundhati Roy, autrice de réputation mondiale souvent présentée comme la porte-parole des opprimé·es de l’Inde contemporaine. Dans un premier temps, je proposerai une analyse contextualisée de la vive polémique suscitée dans les années 1990 par le film Bandit Queen de Shekhar Kapur, à laquelle Arundhati Roy participa activement. Puis je m’appuierai sur la micro-lecture d’une scène tirée de son deuxième roman, Le ministère du Bonheur suprême (2018), afin de voir en quoi cette interprétation en close reading permet de déplacer, voire de répondre partiellement, au problème de l’empathie littéraire, tel qu’il émerge de la polémique critique.

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