2014
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Claire Ponsard et al., « Du diagnostic préimplantatoire au suivi de troupeau : que peut apporter la génomique aux éleveurs ? », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/53807
La sélection génomique est aujourd’hui pleinement appliquée dans les programmes de sélection menés par les entreprises de sélection françaises Prim’Holstein, Normande et Montbéliarde. Dans un premier temps, le génotypage a été principalement valorisé par les entreprises dans la mise en oeuvre des schémas de sélection. Optimiser les techniques de reproduction est devenu un axe stratégique, en combinant la production d’embryons, l’utilisation de la superovulation et du transfert d’embryon (TE), ainsi que la ponction d’ovocytes. Aujourd’hui, un des défis majeurs des biotechnologies de la reproduction est la réalisation d’un diagnostic pré-implantatoire, à partir d’un petit nombre de cellules prélevées chez l’embryon, qui ouvre de nouvelles perspectives. En outre, depuis l’ouverture du service de génotypage aux éleveurs bovins laitiers français en 2011, la sélection génomique s’installe à grands pas au sein des élevages des races Montbéliarde, Prim’Holstein, Pie Rouge et Normande. En élevage, le génotypage des femelles est un nouvel outil de management, facilitant le tri des génisses de renouvellement, permettant d’affiner les accouplements par un choix des taureaux optimisé, de contrôler la consanguinité au niveau génétique et d’anticiper les plans d’accouplement (choix du mode de reproduction et/ ou utilisation de semence sexée). Ces applications doivent permettre d’atteindre des pratiques de reproduction durables, au niveau collectif autant qu’individuel et devraient encore évoluer avec l’amélioration continue des outils de génotypage.