Les corps de la mémoire: Pratiques mortuaires et pérennité dynastique chez les Incas

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Date

2015

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Isabel Yaya McKenzie, « Les corps de la mémoire: Pratiques mortuaires et pérennité dynastique chez les Incas », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.kgpwdv


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Résumé Fr

Dès leurs premiers contacts avec les dirigeants de l’Empire inca, les Espagnols ont consigné leur fascination indignée à l’égard des relations que l’élite indigène entretenait avec ses rois défunts. Leurs écrits font état de pratiques post-mortem qui visaient, d’une part, à la préservation artificielle des corps et, d’autre part, à la conservation de la mémoire des morts à travers la composition de leur récit de vie. Alimentés et divertis quotidiennement, les défunts exerçaient une autorité politique et prenaient part à plusieurs festivités annuelles au cours desquelles leurs exploits étaient contés publiquement. Chacun était également associé à un « double » composé de reliques corporelles amassées de son vivant qui incarnait le défunt lors de certains déplacements. La permanence physique parmi les vivants de ces morts ancestralisés, le caractère divisible de leur corps, et leur mobilité témoignent d’une agentivité médiatisée par la substance corporelle. Ces éléments appellent à une réflexion sur les supports matériels de la mémoire dynastique inca et sur leur inscription spatiale

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