The perception of Islam by French elites (1830-1914) La perception de l'islam par les élites françaises (1830-1914) En Fr

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16 janvier 2016

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Renaud Terme, « La perception de l'islam par les élites françaises (1830-1914) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.khah2a


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Résumé En Fr

Perceiving means to receive an information, to take it into account, to compare this information with the data from our memory, to process it according to our ways of thinking and then to pull from the image thus formed a consequence, that is to say: an act. To approach the perception of Islam by the French elites between 1830 and 1914, we initially, in our first book, made a compilation of presentations that "scholarship" elites - historians, writers, religious, linguists, philologists, artists - made of Islam; of the data they could receive from their memory, since we talked about Islam since Peter the Venerable; and of these ways of thinking that characterized the era by studying the evolution of the meaning of concepts like civilization, race, and political economy. We then, in a second book attempted to understand how and why the thus formed image had resulted in the colonization of Islamic lands by politicians, their advisors, their supporters, officers, industrialists, investors and administrators. Finally, in a third book, we tried to follow to this day the judgements that are made about these orientalist works. It seems to us that the process of an image, deliberately, and from the beginning, truncated by men convinced that early techniques of natural science could be applied to human sciences has led to a misunderstanding of both worlds.

Percevoir signifie recevoir une information, la prendre en compte, la confronter aux données de notre mémoire et la traiter selon nos modes de raisonnement puis tirer de l’image ainsi formée une conséquence c’est-à-dire un acte. Pour approcher la perception de l’islam par les élites françaises entre 1830 et 1914 nous avons donc dans un premier Livre fait une compilation des présentations que les élites dites « d’érudition » : historiens, écrivains, religieux, linguistes, philologues, artistes, faisaient de l’islam ; des données qu’ils pouvaient recevoir de leur mémoire puisque l’on glosait sur l’islam depuis Pierre le Vénérable ; et des modes de raisonnement qui caractérisaient l’époque en étudiant l’évolution du sens des concepts de civilisation, de race, d’économie politique. Nous avons ensuite, dans un deuxième Livre essayé de comprendre comment et pourquoi l’image ainsi formée avait abouti à la colonisation de terres islamiques par des hommes politiques, leurs conseillers, leurs soutiens, des officiers, des industriels, des financiers, et des administrateurs. Enfin, dans un troisième Livre, nous avons tenté de suivre jusqu’à nos jours les jugements portés sur ces travaux orientalistes. Il nous semble que le traitement d’une image, au départ volontairement tronquée, par des hommes persuadés que les techniques - balbutiantes - des sciences de la nature pouvaient être appliquées aux sciences humaines a conduit à une incompréhension de deux mondes.

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