L'ehrlichiose granulocytaire ovine en France

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2008

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Guy Joncour, « L'ehrlichiose granulocytaire ovine en France », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47935


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Résumé En Fr

Ovine granulocytic ehrlichiosis in France Although it has been know for a long time in several European countries, ovine tick-borne fever (TBF) was identified in France only in April 2006, based on new data provided by epidemiosurveillance systems and on the introduction of modern diagnostic technologies. These techniques of indirect immunofluorescence and PCR genic amplification had already been used in 1999 on the bovine form of TBF. Ovine «mountain fever» was well known in the Basque Country and Bearn region of Southwest France, but the cause remained unknown. Breeders and veterinary practitioners recognised its signs as a summer respiratory syndrome, sensitive to oxytetracyclin, affecting young animals following their first summer grazing. The identification of the pathogen opens new prospects for other regions with transhumant flocks of sheep and goats, these two species being efficient reservoirs for the pathogen, Anaplasma phagocytophilum. Sheep and goats are also good indicators of the presence of the riskettsia. This is a useful characteristic as Anaplasma phagocytophilum may also infect man and cause a “summer flu-like syndrome”, a widely under diagnosed condition, considered as a minor zoonosis.

Bien que connue de longue date dans plusieurs pays européens, l’ehrlichiose ovine n’a été identifiée en France qu’en avril 2006, grâce au transfert de connaissances au sein de réseaux d’épidémiosurveillance et à l’introduction de technologies modernes de diagnostic. Ces techniques d’immunofluorescence indirecte ou d’amplification génique par PCR), avaient déjà été utilisées en 1999, pour l’étude de la forme bovine de la maladie. La «fièvre des montagnes» ovine était connue depuis toujours en région basco-béarnaise, mais on en ignorait la cause. Eleveurs et praticiens en observaient les signes dans un syndrome respiratoire estival, sensible à l’oxytétracycline, touchant les jeunes ovins après la première arrivée en estive. L’identification de l’agent pathogène ouvre des perspectives nouvelles pour d’autres régions d’élevage transhumant d’ovins et de caprins, ces deux espèces étant des réservoirs compétents de l’agent pathogène, Anaplasma phagocytophilum. Les ovins et les caprins sont aussi de bons indicateurs, marqueurs de la présence de la rickettsie. Cette caractéristique est utile car la bactérie peut se transmettre à l’Homme, chez qui elle provoque le «syndrome grippal estival», une affection largement sous-diagnostiquée et considérée comme une zoonose mineure.

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