Une architecte-urbaniste explique son rôle et sa responsabilité dans le processus de restructuration (1984-1999) de l’École maternelle de Ferrières à Martigues, réalisée par Jean Prouvé en 1952

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13 mars 2002

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Représentations et transformations de l’architecture des Trente Glorieuses

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L'entretien commence avec la définition de la double utilité patrimoniale de l’édifice : à la fois pour la compréhension de l’évolution de l’architecture dite « préfabriquée » mais également pour saisir un moment important de l’histoire urbaine de Martigues ( « ville laboratoire » ). Elle décrit ensuite les premières interventions (1984/1985) de rénovation sur la structure : après le bilan effectué par l’architecte Claude Prouvé (fils de Jean Prouvé), une sur-toiture est ajoutée pour renforcer l’étanchéité. Des opérations qui se sont révélées insuffisantes pour sauver l’école dans un état de dégradation avancée et en voie de disparition. Elle mentionne ses propositions de réhabilitation axées sur l’amélioration des fonctionnalités de ce bâtiment scolaire : création d’une salle de restauration et d’un dortoir, nouvel aménagement des salles de classe, construction d’une nouvelle parcelle. Soumise aux directives du Conseil municipal, l'architecte a dû adapter ses travaux en fonction d’un projet d’extension (1998) prévoyant la destruction d’une partie du bâtiment préfabriqué. Elle précise que ces travaux ont été élaborés en conformité avec la déontologie « Monument Historique » et dans le cadre d’un programme d’urbanisme visant à moderniser le quartier de Ferrières. Elle confie être satisfaite des travaux de restructuration et surtout d’avoir pu préserver une école en (ré) affirmant son activité tout en mettant en valeur sa dimension patrimoniale puisque le bâtiment a été inscrit à l’ISMH – Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 2001. A la fin de l’entretien, elle revient sur son parcours et ses aspirations professionnelles en insistant sur la distinction entre les différents types de projets auxquels les architectes - maîtres d’œuvre sont confrontés : de grande ou petite envergure ; sur des territoires prédéfinis ( « architecture paillette » ) et/ou des espaces extrêmes (zone de périphérie urbaine). Elle termine sur la nécessité de renouveler en permanence ses connaissances par le biais de collaborateurs et/ou de l’enseignement.

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