Popular Culture, Revolutionary Culture : Nikolay Klyuev in 1919 La révolution, le peuple, la culture : Nikolaj Kljuev en 1919 En Fr

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20 juillet 2019

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Daria Sinichkina, « La révolution, le peuple, la culture : Nikolaj Kljuev en 1919 », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/res.2668


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Résumé En Fr

In the articles that Nikolay Klyuev publishes in 1919 in Zvezda Vytegry, he develops his own conception of what revolutionary culture should be, offering an interesting insight on the cultural process after 1917. Not only does Klyuev’s take on culture indicate a multitude of opposing voices on the subject, it also allows us to grasp the most important concerns of the intellectual crowd during the Civil war: the people must be educated and a new form of art must be born. But Klyuev’s utopia stems from the idea that “authentic” popular culture has been preserved, all along, deep inside the peasantry that ignores, for the most part, the treasure it holds. Klyuev aims both to educate and artistically inspire, and uses, for these purposes, various techniques that he partly shares with the Bolshevik propaganda in order to make live the ultimate peasant utopia on the stage of the “revolutionary theatre”, one that Klyuev – both as a poet and a revolutionary – is an actor as well as the director of.

Dans ses articles de 1919, Zvezda Vytegry, Nikolaj Kljuev élabore un discours sur la « culture de la révolution », intéressant pour l’étude des premières années postrévolutionnaires. Signe de la coexistence d’une pluralité de discours sur la nouvelle culture, son exemple permet de saisir les enjeux les plus importants de la révolution : éduquer le peuple et créer un art nouveau. Or l’utopie kljuevienne se fonde précisément sur une conception de la culture populaire « authentique » préservée au sein d’un peuple qui ignore, le plus souvent, le trésor qu’il recèle. Poursuivant un double objectif d’éducation et d’éveil artistique, Kljuev investit des procédés en partie utilisés par la propagande bolchevique pour créer une œuvre en prose originale, à replacer dans le contexte du « théâtre révolutionnaire » dont il se fait à la fois l’acteur et le dramaturge à la campagne, là même où doit se réaliser l’utopie paysanne.

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