Compte rendu de l'ouvrage : Introduction à l’étude du droit

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Frédéric Audren, « Compte rendu de l'ouvrage : Introduction à l’étude du droit », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.ko9tk4


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« Le bonhomme [...] est haut comme une lampe de longs cheveux blancs et des favoris qui grisonnent. Une redingote à jupon en lasting ciré, un chapeau hyperbolique et un grand parapluie habillent son personnage. C'est un nain emphatique, qui a beaucoup de science, d'intelligence et qui met quelque comédie à faire valoir ses combinaisons philosophiques et sociales. Mais il n'y a pas à lui en vouloir, parce que ce rêveur au moins n'a jamais su faire ses affaires, et que ses idées sont désintéressées. [...] Ce petit homme a eu une grande influence sur la génération nouvelle de ceux qui sont au pouvoir et qui se réunissaient chez lui sous l'Empire ». C'est en ces termes pour le moins ambigus que le journal Le Gaulois décrit, en 1883, la personnalité originale, et quelque peu oubliée, du juriste Emile Acollas (1826-1891). Auteur d'un Manuel de droit civil à l'usage des étudiants (3 vol., 1re éd. en 1869), d'une Philosophie de la science politique (1877) et d'une série d'opuscules intitulée Le Droit mis à la portée de tout le monde (une dizaine de volumes sur différentes branches du droit civil publiés à partir de 1885), Acollas est surtout resté comme l'initiateur d'un « Comité d'étude pour la refonte de la législation civile ». Il n'aura, en effet, de cesse de critiquer violemment l'esprit autoritaire et « l'antipathie contre la liberté » des Codes napoléoniens. En 1866, il signe un ouvrage manifeste intitulé Nécessité de refondre l'ensemble des codes notamment le Code Napoléon et parvient à réunir, entre mai 1866 et janvier 1867, un peu plus d'une quinzaine de personnalités (on compte notamment Jules Ferry, Jules Favre, Jules Simon, André Cochut et Charles Floquet) pour débattre à plusieurs reprises du divorce, de l'égalité entre mari et femme ou encore de la filiation légitime et naturelle. Si, sur tous ces sujets, les positions des membres du Comité ne sont pas unanimes, chacun s'accorde néanmoins pour reconnaître dans cette réforme de la législation civile un levier essentiel de la marche vers la République. [Premières lignes]

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