Topography and description of the Arles aqueduct construction operations (France) Topographie et restitution du chantier de l’aqueduc d’Arles (Bouches-du-Rhône) En Fr

Fiche du document

Date

2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/11ud7

Collection

Archives ouvertes

Licence

http://creativecommons.org/licenses/by-sa/




Citer ce document

Robert Fabre et al., « Topographie et restitution du chantier de l’aqueduc d’Arles (Bouches-du-Rhône) », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.4000/11ud7


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This article has two parts. The first describes the aqueduct of the Roman colony of Arles. In the time of Augustus, springs located south of the Alpilles fed two canals which originally converged in a basin upstream of a terminal section. At the beginning of the 2nd century, its eastern branch was assigned to supply the mills of Barbegal. The other branch was extended to the north to capture water from springs in the Durance valley. Tunnels were dug for this purpose in La Petite Crau de Saint-Rémy and in the interfluves of the valleys on the northern slope of the Alpilles. In the second part of the article, the topography of the canals is used to assess the significance of the route, and the respective influence of the skills of the contractors who built the aqueduct, the technical constraints and the financial restrictions. Taking into account the topography and the geological conditions, an examination of the different sections shows that the structure had the capacity for a flow rate of 300 l/s or 26,000 m3 per day. The financial conditions explain why different and sometimes more suitable options were not chosen. Overall, the main finding that emerges from this study is the primacy of the desire to secure the city’s water supply. By tapping springs fed by the Durance aquifer, the population of Arles were able to adapt to a changing Mediterranean climate characterized by more frequent episodes of drought. They thus anticipated the use of Alpine water resources, which is a specific feature of current water management in Provence and distinguishes this territory from other French regions.

Cet article comporte deux parties. La première est une description de l’aqueduc de la colonie romaine d’Arles. À l’époque d’Auguste, des sources situées au sud des Alpilles alimentaient deux canaux qui convergeaient à l’origine dans un bassin à l’amont d’un tronçon terminal. Au début du IIe s., sa branche orientale a été affectée à l’alimentation des moulins de Barbegal. L’autre branche a été prolongée vers le nord pour capter des sources dans la vallée de la Durance. Des tunnels ont été creusés à cet effet dans la Petite Crau de Saint-Rémy-de-Provence et dans les interfluves des vallons du versant nord des Alpilles. Dans la seconde partie, la topographie des canaux est utilisée pour évaluer la pertinence du tracé, la place respective des compétences des entrepreneurs qui ont construit l’aqueduc, des contraintes techniques et des limites financières. Compte tenu de la topographie et des conditions géologiques, l’examen des différentes sections montre que l’ouvrage permettait un débit de 300 l/s, soit 26 000 m3 journaliers. Les conditions financières expliquent que des alternatives parfois mieux adaptées n’aient pas été retenues. La principale conclusion qui ressort de cette étude est la volonté de sécuriser l’approvisionnement en eau de la ville. En captant des sources alimentées par la nappe de la Durance, les Arlésiens se sont adaptés à une évolution du climat méditerranéen caractérisée par l’augmentation des épisodes de sécheresse. Ils ont anticipé le recours aux ressources hydriques alpines, qui est une spécificité de l’actuelle gestion de l’eau en Provence et distingue ce territoire des autres régions françaises.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en