Entre confessionnalisme politique et « hypothèse laïque ». Le Grand Lycée Franco-Libanais comme espace de redéfinition du rapport au religieux dans la société libanaise ?

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20 octobre 2020

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Akhésa Moummi, « Entre confessionnalisme politique et « hypothèse laïque ». Le Grand Lycée Franco-Libanais comme espace de redéfinition du rapport au religieux dans la société libanaise ? », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.ksk6tk


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Résumé Fr

Cette communication présente les premiers fils de réflexion qui accompagnent mon travail de thèse. Il s'agit de questionner la possibilité d'une "hypothèse laïque" au Liban comme "horizon politique et social de déconfessionnalisation de la société libanaise". Cette question est posée au prisme des mondes scolaires français au Liban, comme observatoires intéressants de ce possible cheminement sociopolitique.Après avoir présenté, dans un premier temps, les liens qui existent entre "religieux institutionnalisé" (pour reprendre les mots d'Aïda Kanafani-Zahar) et enjeux socioéconomiques, il va s'agir d'envisager la possible subversion du confessionnalisme libanais par le Grand Lycée Franco-Libanais, comme porte-drapeau des établissements français laïques au Liban. Ce choix scolaire engagé (celui d'un établissement laïque et français dans un monde confessionnel) révèle toutes les tensions qui entourent l'objet "déconfessionnalisation" et interroge ainsi les revendications du mouvement populaire déclenché en octobre 2019. Cette réflexion permet de poser les prémices d'un débat plus large autour d'une possible laïcisation de l'État libanais.

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